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Dans le pavillon dit des spéciaux, les prisonniers VIP redoutent que leurs condamnations soient rendues définitives par la Cour suprême. Voici le quotidien des anciens caciques du régime d’Abdelaziz Bouteflika.
À la prison d’El Harrach, rendue célèbre depuis le début de la campagne anti-corruption mi-2019, seuls l’ex-conseiller à la présidence Saïd Bouteflika, ainsi que quelques anciens ministres comptent encore parmi les détenus VIP. La plupart a été progressivement transférée à la prison de Koléa, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest d’Alger.
Inaugurée en 2015 sur une superficie de 18 hectares et encadrée par des murs de 6 mètres hérissés de barbelés, Koléa est devenu le pénitencier des puissants qui constituaient jadis le cercle présidentiel du régime de Bouteflika. L’un des premiers à y avoir été admis n’est autre que l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal qui occupe une cellule individuelle dans le pavillon dit des « spéciaux », qui compte 2 000 places. Ahmed Ouyahia, condamné dans plusieurs affaires de corruption et d’abus de pouvoir, a eu moins de chance. En août 2020, l’ex-chef du gouvernement a été envoyé à la prison d’Al Abadla, à plus de 850 kilomètres au sud d’Alger, près de la frontière avec le Maroc.
Cellule de 9m2
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