« Planter trois arbres pour chaque arbre que nous abattons »

Le ministre de l’Agro-industrie affirme que pour réaliser des projets de développements, il faut des fois abattre des arbres.  Mahen Seeruttun précise que selon les conditions obligatoires de l’Etat, il faut planter trois arbres pour chaque arbre abattu. Il intervenait lors de la cérémonie pour marquer la Journée mondiale des Zones Humides. C’était hier, jeudi 7 février à l’estuaire de Terre-Rouge.

Il a rappelé que depuis 4 ans, le gouvernement a lancé un projet de plantation d’arbres. L’objectif est de planter 500 000 arbres en 5 ans, soit 100 000 par année. Le gouvernement a ainsi lancé plusieurs projets avec pour but de préserver l’environnement. Il y notamment l’accroissement de la superficie des forêts. Un espace vert sera créé sous l’ancien pont de Grande-Rivière-Nord-Ouest. L’espace sera étendu jusqu’à Réduit.

D’autre part, le ministre a parlé de l’importance de prendre conscience de l’importance des zones marécageuses. Elles ont un rôle crucial dans la préservation de l’environnement. « Notre biodiversité demeure importante », a souligné Mahen Seeruttun.

Il a aussi déploré le fait que les marécages sont bien souvent utilisés comme dépotoirs. Il a fait donc un appel à la population de contribuer pour préserver ces zones. « Kan ena lapli li absorb delo ek li anpess inondasyon », a-t-il rappelé.

Le ministre de l’Agro-industrie a également mentionné que Maurice s’est joint à la convention de Ramsar pour contribuer à la préservation des marécages. Trois endroits sont reconnus comme des sites Ramsar. Il y a notamment l’estuaire de Terre-Rouge, Pointe d’Esny et le parc marine de Blue-Bay.

Mahen Seeruttun a annoncé que deux autres endroits seraient ajoutés à la liste de ces sites. Il y a Midlands Dam et Caverne Patate à Rodrigues. « Il y a des critères à respecter avant d’obtenir la reconnaissance », a fait savoir le ministre.

Mahen Seeruttun : « Planter trois arbres pour chaque arbre que nous abattons »

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