Petite «terreur» de 8 ans: carnet d’un enfant perturbé

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Des parents qui craignent pour la sécurité des autres élèves ont manifesté pour que le petit soit transféré.

 

Des parents qui craignent pour la sécurité des autres élèves ont manifesté pour que le petit soit transféré.

 

Il fait trembler non seulement les autres élèves, mais également les profs et d’autres parents. À tel point que ces derniers ont manifesté afin qu’il soit transféré – encore une fois. D’autres actions sont prévues contre la terreur de la cour de récré au cours des prochains jours. Mais qui est donc ce petit caïd ?

Nous vous en parlions dans notre édition du dimanche 17 février. Il a beau avoir 8 ans, le petit Yann (prénom d’emprunt) sème la terreur dans la cour de récré, à l’école Remy Ollier plus précisément. À tel point que les parents des autres élèves ont organisé une manif pour demander son transfert. Et, d’autres actions sont prévues pour réclamer son «départ». Mais qui est donc cet enfant qui fait trembler les grands ?

Yann habite Quatre-Bornes. Son papa est Allemand et sa maman Mauricienne. Ses parents se sont séparés il y a quelque temps et sa mère a refait sa vie avec quelqu’un d’autre. Le garçonnet, qui a tendance à s’automutiler, apprend-on, souffrirait de troubles mentaux et suivrait même un traitement à l’hôpital Brown Sequard. «Mais on ne lui donnerait pas ses médicaments parski li vinn kouma mouton kan li bwar sa», explique des témoins de son entourage. La maman risque même d’être poursuivie pour non-assistance à personne en danger… La Child Development Unit s’en est également mêlée et suit le dossier de près.

Nous avons tenté de joindre la maman du petit, mais en vain. Quant à son papa, il conçoit que son fils est un enfant à problèmes et qu’il doit être pris en main… Il ne peut cependant nous en dire davantage car il compte entamer des actions légales contre l’école dès cette semaine, pour le bien de son enfant, dit-il. «You will hear from us next week», a-t-il tout simplement souligné.

Placé à l’écart

 En attendant, les frasques du petit sont nombreuses. Même s’il a été placé à l’écart, dans une classe spéciale. Tout le monde et tout y passe. Il brise des vitres, exhiberait ses parties intimes devant les profs, insulterait les élèves, enferme ceux qui se rendent aux toilettes, élèves comme adultes.

Pour éviter qu’il ne continue à perturber les autres, les parents d’élèves de l’école Rémy Ollier ont prévu de faire un sit-in, le 28 février prochain, devant les locaux du Mauritius Institute of Training and Development, à Phoenix, pour protester contre l’intégration du petit. Mais, ils attendent le feu vert du commissaire de police, faute de quoi une nouvelle manifestation dans l’enceinte de l’établissement scolaire n’est pas à écarter. Pour appel, Yann fréquentait auparavant l’école sir Veerasamy Ringadoo Governement School, mais a dû être transféré pour les mêmes raisons. Il sème la panique là où il met les pieds, assure-t-on.

D’ailleurs, durant la semaine écoulée, une déposition a été faite, une nouvelle fois, contre lui, par un parent d’élève, après que Yann a balancé un coup dans le ventre de sa fille. Depuis l’année dernière, pas moins de quatre plaintes ont été enregistrées contre le petit fauteur de troubles. «Ce qui est inconcevable. Nous ne pouvons plus rester tranquilles, il y va de la sécurité de tous les élèves de l’école», fulminent les membres de la Parents Teachers’ Association.

Le jeudi 21 février, il y a eu une énième réunion pour discuter de son cas. Le maître d’école, l’enseignante du petit, le ministère de l’Éducation, la Child Development Unit (CDU) et même l’Ombudsperson for Children étaient présents. «Nous allons faire un suivi pour voir l’évolution de l’enfant», assurent les responsables.

La brigade des mineurs a également fait le déplacement à l’école vendredi pour se saisir de ce dossier. «Sa pé extra fatig bann zelev ek mem la direksion lékol. Ou trouv sa normal ki li pé pertirb tou sa zanfan-la?» s’indignent des parents. Qui disent également penser au bien-être de la petite terreur. «Ki sa zanfan-la pou vini plitar si nou pa get li aster la ? Li bizin enn suivi sikolozik.»

Une missive en date du 13 février a également été envoyée par l’école au ministère de l’Education pour dénoncer les écarts de conduite de Yann. Parmi : le refus total de rester en classe, puisqu’il erre une journée entière dans la cour de l’école. Il lance des pierres et des morceaux de bois sur les élèves, il bat son enseignante à coups de bâton et de balai, balance des ordures en classe et crache sur les professeurs de langue orientale.

Le garçonnet n’hésite pas non plus à lancer des «fleurs» à la ronde. Parfois, il lui arrive de dégonfler des pneus de voiture qui ont le malheur se trouver dans l’aire de stationnement de l’école. Et, il a même menacé une enseignante en disant : «Mo pou touy toi.»


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Lexpress

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