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C’est le challenge phare de ce début d’année. Après les photos avant-après sur l’hashtag #10yearchallenge, on assiste à une toute nouvelle comparaison, de chiffres cette fois-ci : l’évolution du nombre d’accidents mortels et du nombre de morts de ces dix dernières années. Le rendu est très parleur.
Un simple coup d’oeil sur les chiffres officiels publiés par Statistics Mauritius permet de constater que les trois années pendant lesquelles le nombre d’accidents mortels avait baissé coïncident avec celles lors desquelles le permis à points était en vigueur.
Le permis à points a été introduit le 10 mai 2013. Cette année déjà, il y a eu 25 accidents fatals de moins qu’en 2012 et 20 morts de moins sur nos routes, soit une baisse de 13 %. L’alliance Lepep a accédé au pouvoir. Le permis à points et le Driving Licence Counterpart ont été supprimés en mars 2015. Depuis, le nombre d’accidents mortels et les morts ne cessent de croître. En moyenne, 15 personnes de plus ont péri chaque année sur les routes depuis l’abolition de cette mesure jugée «trop répressive».
À l’époque, le président de Prévention routière avant tout, Alain Jeannot, avait exprimé sa déception et son inquiétude suivant la décision du ministre des Infrastructures publiques et du transport en commun. Les chiffres de Statistics Mauritius lui donnent aujourd’hui raison.
Le gouvernement fera-t-il marche arrière ? Selon Daniel Raymond, conseiller au ministère des Infrastructures publiques en matière de sécurité routière, le système «plus simple» qui a remplacé le permis à points est «à peu près équivalent».
Il concède toutefois que le système répressif était plus efficace. «Les Mauriciens ont retenu l’abolition de cette mesure mais pas forcément les autres mesures qui s’en sont suivies. Pourtant, les peines sont plus ou moins les mêmes. C’est une question de communication et de perception.»
Daniel Raymond dit respecter le choix du gouvernement, même s’il reste pour la réintroduction du permis à points qui, selon lui, est «très efficace» en France et à La Réunion. Il soutient que la priorité du gouvernement est de trouver une solution pour diminuer le nombre d’accidents mortels impliquant les deux-roues, vu qu’ils sont les plus vulnérables. «Cela prendra du temps.»
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