Perdre un enfant vous change à vie. En voici la preuve

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La vie n’est malheureusement pas faite que d’heureuses surprises. Il arrive parfois qu’elle nous fasse traverser de terribles épreuves, pleines de confusion, de déception et de souffrance. Celles-ci sont d’autant plus douloureuses lorsqu’elles affectent une famille qui perd un enfant. Les parents subissent alors une douleur déchirante qu’ils pensent ne jamais surmonter.

Lorsqu’on parle d’une telle perte, on est bien loin des différents problèmes que nous pouvons croiser dans la vie de tous les jours. Lorsqu’il s’agit d’un enfant, nous avons plutôt affaire à un traumatisme de taille capable de hanter une personne pour le restant de ses jours. Ces retombées sont variées et présentent des conséquences relatives à la résistance de chacun au chagrin issu de la séparation.

Ce que ces parents doivent traverser psychologiquement

Il existe une étude datant de 2015 qui met en évidence le rapport entre la dépression et le deuil des personnes ayant perdu un enfant ou un conjoint. Du côté des parents, 13,2% ont manifesté des signes de dépression après la mort de leur enfant. Une condition que les scientifiques caractérisent de dépression chronique, tandis que 7,4% montraient déjà des symptômes avant la tragédie. Selon les chercheurs, la dépression chronique serait l’état le plus commun suite à un événement de cette ampleur.Il est toutefois important de préciser que la dépression n’est pas le résultat systématique d’un profond chagrin.

D’après les différentes données recueillies jusqu’à présent sur le sujet, les séquelles d’un tel traumatisme ont tendance à ne pas disparaître entièrement, même plusieurs années plus tard. D’ailleurs, une étude publiée par The Journal of Family Psychology a pu démontrer que la perte d’un enfant pouvait occasionner divers problèmes corporels, psychologiques ou conjugaux et ce, même 18 ans après l’incident. Dr. Gail Saltz, psychiatre à l’hôpital de l’école de médecine Weill Cornell à New York, explique au site Fatherly que le risque d’apparition de symptômes dépressifs voire même de tendances suicidaires est considérable durant la première année suivant le décès de l’enfant, surtout si celui-ci était encore très jeune.

La question d’un point de vue biologique

En 2018, le Dr. Frank Infurna de l’université de Pennsylvanie secondé par son équipe de chercheurs a passé en revue l’état de santé général d’un ensemble de 428 parents en deuil. Leurs observations ont mené à la conclusion qu’il y avait une tendance négative dans beaucoup de cas, associée à une prévalence d’épisodes dépressifs suivant la mort de l’enfant. En outre, ces derniers indiqueraient un mal-être profond et le sentiment d’avoir perdu tout but dans la vie.

Il semble par conséquent évident que les conséquences psychologiques et mentales résultant d’une telle épreuve finissent souvent par atteindre le côté physique chez la personne touchée par le drame. Une étude révèle qu’en cas de deuil non résolu, la détresse et le chagrin des parents pouvaient considérablement augmenter les risques d’insomnies et mener à desperturbations du sommeil très importantes. Cette souffrance pourrait également entraîner des douleurs à l’estomac, des palpitations et une hypersensibilité au bruit, comme l’explique la British Psychological Society.

Le réconfort est d’une importance capitale dans le processus de guérison

Les psychologues qui s’intéressent au sujet s’accordent à dire que l’accompagnement de ces parents endeuillés est indispensable afin d’améliorer leur état psychique et de favoriser leur reprise d’une vie normale. Dr. Saltz met l’accent sur le fait que la psychothérapie et les groupes de soutien sont une très bonne solution, au lieu de laisser les victimes démunies face à l’épreuve.

La présence des amis et de la famille ne doit pas être considérée comme secondaire. L’entourage doit même s’assurer que les symptômes dépressifs ou physiques s’atténuent avec le temps, car si jamais ce n’est pas le cas, l’intervention de professionnels de la santé peut être nécessaire.

N’oubliez pas non plus que quel que soit votre degré de compréhension et d’empathie, il vous est impossible de vous mettre à la place du parent endeuillé. A ce sujet, Dr. Carr évoque un point des plus importants : « Ceux qui ont perdu un enfant ne veulent surtout pas entendre « je sais ce que vous traversez », parce que personne ne peut comprendre ce qu’ils vivent à part eux-mêmes ».



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