Pékin confrontée à une deuxième vague de Covid-19

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Une femme attend une livraison, dans une zone résidentielle en quarantaine, près du marché de Xinfadi, le 14 juin à Pékin.

Depuis trois mois, l’expression n’était quasiment plus employée qu’au passé. Elle l’est désormais à nouveau au présent. Pékin est « en guerre » contre le Covid-19. Nous prenons des mesures « comme en temps de guerre » ont annoncé, samedi 13 juin, les responsables de l’arrondissement de Fengtai. C’est dans ce quartier situé au sud-ouest de la capitale chinoise qu’un nouveau cluster est apparu la semaine dernière, autour du marché de gros de viandes et légumes de Xinfadi. La ville « est entrée dans une période extraordinaire », a renchéri dimanche un porte-parole de la mairie.

Un nouveau cas annoncé jeudi 11 juin − un quinquagénaire qui s’était rendu au marché huit jours plus tôt −, six autres cas vendredi, trente-six samedi, huit dimanche, trente-six lundi… Après cinquante-six jours sans nouveau cas, le réveil est douloureux pour Pékin.

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Signe que la situation était supposée être redevenue normale, les écoles maternelles devaient à leur tour rouvrir leurs portes ce lundi 15 juin, parachevant une reprise scolaire qui avait démarré le 27 avril pour les élèves de terminale. Dès vendredi, les parents ont été informés que la rentrée des petits était à nouveau repoussée. « Le rêve de tout enfant, passer des vacances d’hiver directement à celles d’été sans retourner à l’école se réalise », plaisantent quelques internautes. Chez les plus grands, les élèves qui vont passer un examen de fin de cycle cet été doivent se mettre quinze jours en quarantaine avant la date de l’examen.

Une gestion de crise éminemment politique

Des agents de la police paramilitaire montent la garde, devant le marché fermé de Xinfadi, le 13 juin à Pékin.

D’impressionnantes forces de l’ordre ont été déployées à la veille du week-end autour du gigantesque marché de Xinfadi, d’une superficie d’environ 100 hectares qui a été fermé, ainsi que cinq autres marchés situés autour de Pékin. Dans la capitale, les marchés plus petits restent ouverts mais il semble que viande et poissons frais aient disparu des étals. Selon les autorités, plus de 76 000 personnes ont été testées. Autour du marché, une douzaine de complexes résidentiels ont été confinés.

Même si Pékin est immense – environ 150 fois la superficie de Paris − dans toute la ville, des affiches ont fait leur apparition : toute personne s’étant rendue à Xinfadi ces deux dernières semaines doit se signaler auprès des autorités, sous peine de poursuites. L’origine précise du virus reste inconnue mais, dimanche, sur la chaîne de télévision d’Etat CCTV, Yang Peng, un chercheur a indiqué celui-ci provenait « probablement » de viandes ou de fruits de mer « importés d’Europe ».

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