Partout, John Walker a trahi ce que Steve Rogers soutenait

Steve est resté “pas un soldat parfait, mais un homme bon” après avoir pris le sérum. Alternativement, John Walker a fait tout le contraire dans l’épisode 4.

À travers les quatre premiers épisodes de Le faucon et le soldat de l’hiver, John Walker s’est avéré être une version corrompue de l’idéal de Captain America incarné par Steve Rogers. Alors que Steve Rogers est passé d’humbles origines à devenir le noble chef des Avengers, Walker s’est vu offrir le poste comme le prolongement d’une carrière militaire décorée. À partir de là, les différences ne font que croître, conduisant Rogers sur un chemin de droiture et Walker sur un autre. Bien que la série ne soit en aucun cas terminée, ce nouveau Captain America remet en question la viabilité des super-soldats en tant que symboles américains de puissance et de paix, trahissant ce que Steve Rogers tenait le plus sacré.

Après que Steve ait rendu les Infinity Stones et ait vieilli avec Peggy Carter à la fin de Avengers: Fin de partie, il a offert le bouclier à Sam Wilson, qui a noblement décliné le geste, estimant le rôle impossible à remplir. Malheureusement pour Sam, il avait raison; Néanmoins, le gouvernement des États-Unis a jugé bon de l’essayer quand même et de faire passer son candidat. Introduit dans l’épisode 2 de Le faucon et le soldat de l’hiver, «L’homme étoilé», John Walker est trois fois récipiendaire de la médaille d’honneur pour son distingué service militaire en Afghanistan. Bien qu’il fasse d’abord preuve d’humilité et d’inquiétude face au poids du surnom de Captain America, il devient rapidement le rôle d’une manière totalement différente de celle de Steve Rogers.

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Dans Captain America: le premier vengeur, Steve commence son voyage en tant que gamin maigre, impropre à l’enrôlement mais débordant de bravoure. Lorsqu’il a donné le sérum et utilisé par la suite comme un stratagème marketing pour vendre des obligations de guerre, il est mal à l’aise aux yeux du public, préférant plutôt utiliser ses compétences uniques dans de véritables actes d’héroïsme. John Walker, d’autre part, prend son rôle de personnage public très au sérieux, semblant même jouir – ou parfois exiger – la reconnaissance associée au bouclier. Alors que le capitaine Rogers n’a jamais laissé le poids du travail compromettre son intégrité, Walker de l’épisode 4 est devenu frustré et jaloux. Que ce soit en raison d’attentes politiques ou d’insécurité personnelle, il détourne l’opération de Sam et Bucky dans le but d’exterminer la menace des Flag Smashers, prend le sérum et devient une perversion du super-soldat que Steve Rogers n’a jamais laissé le rattraper.

Walker a utilisé le bouclier pour exécuter quelqu’un

Dans Le faucon et le soldat de l’hiver Épisode 4 «Le monde entier regarde», John Walker tue brutalement Nico, l’un des complices de Flag Smasher de Karli Morgenthau, à la suite de la mort de son partenaire, Lemar Hoskins (alias Battlestar). Steve Rogers n’est pas étranger au meurtre d’ennemis dans l’exercice de ses fonctions, mais c’est la manière dont le nouveau Cap a fait l’acte qui sépare les deux. Walker poursuit sa victime et, malgré les appels désespérés de “ce n’était pas moi!“de Nico, renonce à toute sorte de jurisprudence et le tue devant une foule de spectateurs consternés (d’où le titre de l’épisode). Pire encore, Walker utilise le bouclier Captain America – non seulement un symbole de patriotisme, mais un objet intrinsèquement défensif – pour Exécuter Nico Le bouclier et la réputation que Steve Rogers a bâtie pour lui sont tachés de sang.

Walker était disposé à utiliser la surveillance sur les personnes

Un élément clé de L’arc de Steve Rogers dans Capitaine Amérique: Le Soldat de l’Hiver était son aversion pour l’état de surveillance développé par le SHIELD, ou plutôt HYDRA se faisant passer pour le premier. Bien qu’il travaillait dans une perspective sans doute dépassée, n’étant sorti que récemment de la glace, il a noté l’hypocrisie dans le concept de Project Insight, le comparant à «tenir un pistolet sur tout le monde sur Terre et l’appeler protection». Walker, d’autre part, embrasse l’avantage tactique que lui confère la technologie de surveillance militaire, l’utilisant pour suivre Sam et Bucky afin qu’il puisse éliminer la menace des Flag Smashers. Sam profite également de garder un œil sur Walker, comme Sharon Carter rapporte sur les nouveaux mouvements de Cap dans l’épisode 4. Peut-être à l’ère d’Internet, la position anti-surveillance de Steve Rogers est devenue désuète, mais elle représente néanmoins une autre différence entre l’ancien et nouveau Cap.

Walker cherche l’admiration pour ses réalisations

Steve Rogers a toujours fait preuve d’humilité pour ses actes de bravoure, et il n’a jamais utilisé sa station surélevée pour obtenir des avantages ou des avantages injustes. Alternativement, Walker montre qu’il a le sentiment qu’il lui doit un certain respect simplement en raison de son rôle dans Captain America. De la première branche d’olivier ténue qu’il offre à Sam et Bucky alors qu’ils montent ensemble dans la Jeep après le combat à 18 roues dans l’épisode 2, à sa colère “savez-vous qui je suis?” rétorquer quand il est craché par l’un des prétendus complices de Morgenthau dans l’épisode 3. Steve a compris que le respect de l’uniforme ne se mérite pas en vertu du titre lui-même, mais par l’exemple qu’il a conduit.

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Walker adopte la composante relations publiques de Captain America

Montrer l’exemple a toujours été l’approche de choix de Steve, car il privilégiait les contributions directes et sur le terrain à la cause plutôt que l’angle plus détourné des relations publiques / marketing. John Walker, quant à lui, entre parfaitement dans sa position de personnage public, en commençant par son interview d’introduction dans l’épisode 2, et en continuant avec sa signature d’autographes dans l’épisode 4. À l’époque des Avengers, Steve a trouvé un repoussoir dans Tony Stark, qui a également apprécié l’attention du public. Contrairement à Walker, cependant, Stark a pu traduire cette confiance positivement sur le champ de bataille, tirant parti de son charisme pour maintenir l’équipe ensemble. Comparativement, Walker dégage un complexe de Napoléon, et au lieu de la confiance, son agressivité se sent performative, comme si elle tentait de se mesurer aux grandes attentes du bouclier.

Walker a forcé Bucky à quitter la thérapie pour partir en mission

Steve était dévoué à son pays et à un droit moral, mais son dévouement à son ami d’enfance Bucky rivalisait sinon dépassait ces engagements. Il a pratiquement divisé les Avengers sur la force de sa croyance en l’humanité de Bucky. Un soldat, il a compris le bilan mental de cette ligne de travail, réalisé dans son intégralité lorsqu’il a assisté au groupe de soutien de Sam Wilson en Le soldat d’Hiver. Alors, naturellement, il ne demanderait jamais à son ami souffrant de renoncer à son bien-être mental et physique à la poursuite d’un délinquant. Le mépris de Walker pour le processus de guérison de Bucky montre une ignorance que Steve n’a jamais affichée. Mais Le faucon et le soldat de l’hiver a une relation inégale avec l’exactitude de sa représentation de la thérapie, le déplacement de Walker ici était définitivement un faux-pas.

Walker traite Sam & Bucky comme des acolytes et des inférieurs

Quels que soient les antécédents, le rang ou le statut de ses contemporains, Steve a toujours su traiter les gens avec respect. Il avait confiance que s’il respectait ses subordonnés, ils livreraient, et donc il les traitait comme également humains. Walker ne possède pas ce talent pour les grâces de leadership, et il ne reconnaît toujours pas Sam ou Bucky comme ses égaux, alors qu’en fait, ils ont de bonnes raisons d’être ses supérieurs du point de vue de leur CV. Comme c’est le cas avec son problème d’admiration, Walker ne comprend pas les nuances de leadership qui sont venues naturellement à Steve. Et maintenant que Walker a pris le sérum de super-soldat, ce qui était en lui sera amplifié. Pour Steve, c’était sa pureté de cœur et son caractère moralement incorruptible. Pour Walker, cela semble être son insécurité et son agressivité. Les prochains épisodes de Le faucon et le soldat de l’hiver explorera sans aucun doute le déroulement de cette dynamique, soulignant davantage les différences entre l’ancien et le nouveau Captain America.

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