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Pont aérien pour rapatrier des ressortissants, suspension des vols commerciaux, mesures partielles de confinement : alors que le nombre de personnes atteintes du coronavirus en Chine ne cesse d’augmenter, 17 200 selon le dernier bilan fourni par Pékin lundi 3 février, et 362 morts, dont un aux Philippines, l’Europe s’alarme et tente d’empêcher la propagation du virus sur son sol où 23 malades, à ce jour, ont été confirmés.
Les pays du G7 vont se concerter pour apporter une réponse face au nouveau coronavirus apparu en Chine, a annoncé dimanche le ministre allemand de la santé, dont le pays est le plus touché au sein de l’Union européenne avec 10 personnes contaminées. « Nous sommes convenus qu’il doit y avoir une conférence téléphonique des ministres de la santé du G7 » pour donner une réponse « uniforme », a expliqué Jens Spahn, après un entretien téléphonique à ce sujet avec son homologue américain.
« Cela ne sert à rien si un pays prend des mesures tout seul », a-t-il poursuivi, soulignant que cela s’ajoute à la coordination européenne déjà en cours. « Nous sommes favorables à tout ce qui permettrait une meilleure coordination internationale, un meilleur échange d’informations », a approuvé de son côté la ministre française Agnès Buzyn. La France est le deuxième pays le plus touché par le virus avec six malades confirmés. Mais l’annonce dimanche du premier décès aux Philippines, hors de Chine, a relancé les inquiétudes sur sa propagation. Partout en Europe, la peur s’instille.
Vols suspendus
Au Royaume-Uni, l’inquiétude a gagné les campus britanniques après les deux premiers cas déclarés de coronavirus le 31 janvier. Les deux personnes contaminées – un jeune homme et sa mère, à en croire les médias nationaux – revenaient de Wuhan, et l’étudiant est inscrit à l’université de York (nord de l’Angleterre). L’université n’a pas fermé ses portes, mais a mis en place un numéro d’urgence. Dimanche, son recteur tentait de rassurer les étudiants, en précisant que le jeune malade n’avait ni participé à la fête du Nouvel An chinois organisée par l’établissement ni à aucune remise de diplôme récente.
Fin janvier, plusieurs universités du pays, qui compte un important contingent d’étudiants chinois, plus de 100 000, ont averti qu’elles isoleraient tous ceux revenant de Chine, après y avoir passé le Nouvel An. L’université de Derby a ainsi mis en quarantaine – pour quatorze jours – un « tout petit nombre » d’étudiants rentrés d’un séjour à Wuhan avant que les vols depuis cette ville soient supprimés. Pour l’instant, cependant, il n’est pas question de fermer les frontières du pays aux Chinois.
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