participer à l’élection du 12 décembre ou la boycotter, le débat qui divise – JeuneAfrique.com

0
118

[ad_1]


Présenter un candidat, ne pas le faire mais soutenir quand même le processus électoral, ou bien boycotter le scrutin ? Le choix taraude responsables et partis politiques algériens, à quelques jours de la date limite pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 12 décembre.


Début octobre, les supporteurs de Mouloud Hamrouche, ancien Premier ministre de Chadli Bendjedid (1989-1991) se rassemblent jusque devant la porte de sa résidence, à Alger, pour lui demander de se présenter à l’élection présidentielle du 12 décembre. Téléphone portable à la main, lunettes de soleil sur le nez, l’homme de 76 ans sort pour décliner leur requête.

« Même élu, je n’aurais pas les mains libres, justifie-t-il. L’Algérie a besoin d’un nouveau projet. Le peuple qui est descendu le 22 février nous a donné une nouvelle chance, mais les conditions ne sont pas réunies pour mettre en œuvre ce projet. » « Ne fermez pas la porte si tôt, monsieur le Premier ministre ! » crie un inconditionnel. « Je suis un combattant, je ne la fermerai jamais, mais ce n’est pas le bon moment pour tenir une élection », lui répond Hamrouche.

La transition que réclament les manifestants ne se fera pas en élisant un nouveau président, explique Mouloud Boumghar, avocat et professeur de droit public. « Ce que Hamrouche sous-entend, c’est que maintenir le scrutin dans ces conditions, c’est demeurer dans un État militaire et avoir une marionnette comme président », explicite-t-il.



[ad_2]

Source link

JeuneAfrique

Have something to say? Leave a comment: