Opérations de l’ICAC: que deviennent les molosses «saisis» ?

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L’ICAC s’intéresse aux chiens de race.

L’ICAC s’intéresse aux chiens de race.

L’independent Commission against Corruption (ICAC) renifle en ce moment la piste des chiens de race valant entre Rs 40 000 et Rs 80 000, voire plus. Ces molosses, dont l’achat constitue une forme de blanchiment d’argent lié au trafic de drogue, n’ont pas manqué d’éveiller la curiosité de la commission anticorruption. Résultat : la semaine dernière, plusieurs suspects ont été appréhendés. Et les enquêteurs ont obtenu un ordre de saisie de leurs chiens de race, jusqu’à ce que l’enquête soit bouclée, avance une source à l’ICAC.

Mais qu’en est-il du sort de ces molosses ? Notre source explique que lorsqu’un chien est «mis sous saisie», il demeure quand même chez son propriétaire jusqu’à la fin de l’enquête. Ce dernier n’a pas le droit de le vendre entre-temps, poursuit notre interlocuteur. «Ce n’est que lorsque l’enquête est terminée et que le propriétaire est reconnu coupable que l’animal est pris en charge par l’Asset Recovery Unit, comme toute autre chose provenant de blanchiment d’argent.» Contactée au sujet du sort de ces chiens de race, l’Asset Recovery Unit n’a pas voulu faire de commentaire.

Notre source tient par ailleurs à faire ressortir que les opérations de l’ICAC n’ont rien à voir avec celles effectuées par la police. En effet, dans plusieurs cas, des policiers doivent faire appel à la Mauritius Society For Animal Welfare (MSAW) pour s’occuper des chiens dont les propriétaires sont suspectés de divers délits. Cela, le temps que dure l’enquête.

«La MSAW intervient suite à la demande des autorités concernées pour récupérer le chien, peu importe la race, et de le prendre en charge temporairement. De par la loi, la MSAW est la seule société autorisée à s’occuper des chiens, en attente d’une enquête policière», explique Christina Kalloo, responsable de la communication à la MSAW. Le chien reste donc à la MSAW jusqu’à ce que la po- lice l’informe de la marche à suivre.

Pour rappel, en juillet 2017, l’ICAC avait obtenu un ordre de saisie du cheval Black Parrot, dont Tony Riacca, accusé de blanchiment d’argent, est l’un des propriétaires. L’animal est resté dans le yard de l’écurie Preetam Daby, mais sous l’autorité de la commission anticorruption jusqu’à la fin de l’enquête.


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Lexpress

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