OISE: Prison pour les parents qui avait maltraité leur fillette de 10 ans.

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Reconnus coupables de violences habituelles sur une fillette de 10 ans, la mère et le beau-père ont été placés en détention lundi soir.

Le calvaire familial de la petite Blandine* s’est achevé lundi soir, au tribunal de Senlis. La fillette de 10 ans n’a toutefois pas pu prendre part à cet épilogue, toujours hospitalisée à la suite d’une nouvelle série de violences commises la semaine dernière par sa mère et son beau-père.

Le tribunal a condamné ce dernier à cinq ans de prison, dont deux ans avec sursis et une mise à l’épreuve comportant, notamment, l’interdiction d’entrer en contact avec l’enfant et sa mère. Cette dernière a quant à elle écopé de deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Tous deux ont été incarcérés.

Sauvée par l’intervention d’un voisin

Jeudi dernier, c’est un voisin de la résidence où demeure la famille qui a fait un signalement à la gendarmerie, effaré par le visage tuméfié de l’enfant. Le résultat de la correction infligée par Ludovic D., 43 ans. La veille au soir, celui pour qui « quatre ou cinq verres de whisky, ce n’est pas grand-chose », a frappé à coups de poing la petite Blandine, parce qu’elle avait tenté de fuguer pour retourner chez ses grands-parents.

Et la fillette ne peut pas compter sur sa mère Sarah, 44 ans, pour la protéger de ce beau-père violent. D’abord parce que Sarah subit elle-même la violence, ensuite parce que, influençable, elle a commencé elle aussi à frapper sa fille.

« Arrête, tu vas faire aboyer le chien »

Mercredi soir, alors que son compagnon s’acharne sur Blandine, Sarah va intervenir… à sa manière. « Arrête, ce n’est pas un punching-ball et tu vas faire aboyer le chien ! » Prise de vomissements dans la nuit, après des coups à la tête, Blandine sera juste soignée avec de la pommade.

« Je ne sais pas si tous deux se rendent compte que cela aurait pu entraîner la mort de l’enfant et les amener devant une cour d’assises », tance Me Stéphanie Pacaud, avocate de la victime. Dans le box, le couple baisse la tête. Mais tandis que Sarah semble commencer à comprendre la gravité de ses actes, son compagnon, déjà condamné à sept reprises dont quatre fois pour des violences conjugales, préfère se lamenter sur son sort.

*Le prénom de l’enfant a été changé

Avec LP

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