Ô surprise: une retraitée apprend qu’elle est morte

Gangajalee Gungadeen a 69 ans. Cette habitante d’Arsenal a eu le choc de sa vie, lundi, en recevant un appel de la Sécurité sociale. «Ils ont annoncé à ma belle-fille qu’ils vérifiaient si j’étais bel et bien morte et que j’arrêterai de percevoir ma pension à la fin de ce mois-ci», explique la vieille dame. Elle a été profondément stressée car elle compte sur cet argent pour arrondir justement ses fins de mois.

Dès le mardi 5 février, elle a entamé des démarches administratives du côté le bureau de la Sécurité sociale de Terre-Rouge, pour ne pas se retrouver sans argent une fois février passé. «On m’a fait comprendre que je devrai jurer un affidavit pour certifier que je suis en vie. Je ne comprends pas. Mo la, mo vivan, ki prev zot bizin ?» D’ailleurs, elle n’a pas les moyens financiers de le faire.

Sollicité, l’attaché de presse du ministre Etienne Sinatambou explique que l’état civil émet effectivement une liste de noms de personnes dont le statut a changé et qu’à partir de là, le ministère initie une enquête sur ces gens. «C’est une procédure normale. Dans le cas de cette dame, la Sécurité sociale donne l’assurance que tout est en règle et qu’elle n’a pas à s’inquiéter, elle aura sa pension normalement», assure-t-il.

Ce sera à l’état civil de déterminer comment son nom a pu se glisser dans cette liste. Une source explique que ce sont des erreurs qui peuvent arriver par exemple si deux personnes portent le même patronyme.