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La Chine et la Russie ont à nouveau bloqué la création d’aires marines protégées autour du continent pour défendre notamment leurs droits de pêche dans les océans australs.
La Chine et la Russie ont bloqué, samedi 2 novembre, une proposition visant à créer de vastes sanctuaires marins autour de l’Antarctique. Mené notamment par l’Australie et la France, ce projet de réserves a pour but d’atténuer les effets du changement climatique et de protéger les écosystèmes marins fragiles. Mais depuis huit ans, son adoption est bloquée.
La proposition a été présentée lors de la réunion annuelle de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marine de l’Antarctique (CCAMLR), organisme qui rassemble 25 pays plus l’Union européenne. Cette réunion à huis clos s’est tenue pendant une semaine à Hobart, sur l’île australienne de Tasmanie, où siège cette commission.
Refus répété de la Chine et de la Russie
La proposition refusée samedi vise à créer d’immenses sanctuaires marins dans trois zones marines autour de l’Antarctique où vivent manchots, phoques, baleines ou encore légines australes (poissons de grandes profondeurs). Ces secteurs sont également riches en krill, de minuscules crustacés dont se nourrissent de nombreuses espèces animales.
S’inquiétant notamment des conséquences pour les droits de pêche en Antarctique, Pékin et Moscou torpillent systématiquement cette initiative depuis qu’elle a été lancée par l’Australie, la France et l’Union européenne en 2010.
Dans un communiqué, la CCAMLR s’est contentée d’indiquer samedi que la proposition avait été « le sujet de nombreuses discussions », mais avait échoué à obtenir le consensus de tous les membres de la Commission. Elle sera rediscutée lors de la réunion de 2020, a ajouté l’organisme.
Cet échec a été critiqué par les organisations de défense de l’environnement. « En ces temps de perte croissante de biodiversité et de menaces de changement climatique, il est désespérant que la CCAMLR ait échoué à protéger les eaux de l’Antarctique pour la huitième année consécutive », a déploré Andrea Kavanagh, une responsable de l’ONG The Pew Charitable Trusts.
« En 2002, les nations de l’Antarctique se sont engagées à créer un réseau de parcs marins. Dix-sept ans plus tard, seulement 5 % de l’océan Austral est protégé, et la tâche devient urgente », s’est alarmé pour sa part Darren Kindleysides, patron de l’Australian Marine Conservation Society.
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