Nouveaux heurts à Kayes, dans l’ouest du Mali

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Dans un marché de Kayes, en juillet 2013.
Dans un marché de Kayes, en juillet 2013. Joe Penney / REUTERS

De nouveaux heurts ont secoué mercredi 13 mai Kayes, l’une des principales villes de l’ouest du Mali, où des violences ont fait trois morts depuis lundi, dont un jeune tué par un policier, ont précisé des témoins et le maire. Des « jeunes en colère » ont incendié un bâtiment administratif et « brûlé tous les documents et les archives », a indiqué à l’AFP le maire, Adama Guindo.

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Kayes est en proie depuis plusieurs jours à la contestation contre les résultats proclamés des récentes élections législatives et contre le couvre-feu instauré pour contenir le Covid-19. Les tensions se sont aggravées lundi soir après qu’un policier, qui n’était pas en service selon les autorités, eut tiré et tué un jeune Malien qui s’amusait avec des proches en moto en banlieue de Kayes.

Un commissariat et des postes de police avaient été « saccagés » mardi, selon un communiqué du gouvernement mardi soir. Les manifestants veulent « qu’il y ait justice parce qu’il y a eu trop d’injustices dans cette ville, trop de bavures de la police », a dit un oncle du jeune abattu par le policier, Siradjou Tamboura.

Une vague de manifestations

Une réunion à la présidence a décidé mardi l’envoi sur place d’une délégation ministérielle, arrivée mercredi matin. Les autorités expriment leur « compassion » envers les trois victimes, a dit le président Ibrahim Boubacar Keïta à la télévision publique mardi. Il a assuré que le policier fautif serait jugé.

Plusieurs villes du Mali, pays d’Afrique de l’Ouest meurtri par un conflit contre des groupes djihadistes et des violences intercommunautaires, connaissent depuis fin avril une vague de manifestations dans le sud et dans la capitale Bamako.

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Cette grogne fait suite à l’annonce des résultats définitifs des législatives de mars-avril et au repêchage de dix candidats du parti présidentiel, initialement donnés battus par les résultats provisoires. Egalement en cause : le couvre-feu mis en place contre le nouveau coronavirus. Il a finalement été levé samedi.

Le Monde avec AFP

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