« Nous souffrons de ne pas rencontrer le président Biya » – JeuneAfrique.com

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Climat des affaires, relations avec le gouvernement, Grand Dialogue, franc CFA… Le patron des patrons camerounais, Célestin Tawamba, président du Gicam, n’élude aucun sujet et livre son analyse de la situation nationale.


Porté en 2017 à la tête du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) avec l’intention de moderniser cette institution, l’entrepreneur de 53 ans a mené la réduction du mandat de cinq à trois ans, avec effet immédiat et, surtout, le verrouillage du dispositif pour éviter des changements intempestifs et sur-mesure des statuts. Le conseil d’administration a également subi une cure de rajeunissement et de féminisation.

Des femmes président quatre des dix commissions. Si, au début de la dernière année de son mandat, le patron des patrons camerounais joue de l’ambiguïté sur son désir de rempiler, il n’élude en revanche aucun des sujets sensibles, tels que la fiscalité, la crise anglophone, le climat des affaires…

Jeune Afrique : Quel est le moral des patrons camerounais ?

Célestin Tawamba : Il est en berne. La situation économique et l’environnement des affaires en disent long. Ce climat est accentué par les multiples crises : la crise sécuritaire en zone anglophone, celle des devises (la Banque centrale a limité le recours à son guichet pour régler des opérations hors de la Cemac). À cela s’ajoutent le déficit des infrastructures, celui de l’énergie – en dépit des investissements consentis –, une fiscalité confiscatoire, voire prédatrice dans sa mise en œuvre, réticente à l’élargissement de l’assiette et assise sur le chiffre d’affaires, ainsi que la faible protection du contribuable, s’agissant des contentieux.

Concrètement, qu’est-ce qui est en cause sur le plan fiscal ?



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JeuneAfrique

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