Nigel Farage propose à Boris Johnson une alliance pour les législatives

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Nigel Farage a annoncé que son Parti du Brexit présenterait des candidats face à ceux du Parti conservateur, à moins que Boris Johnson ne se rapproche de sa ligne dure.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 15h55, mis à jour à 16h41

Temps de Lecture 2 min.

« Nous allons disputer tous les sièges en Angleterre, en Ecosse et au pays de Galles. N’en doutez pas, nous sommes prêts », a menacé Nigel Farage.
« Nous allons disputer tous les sièges en Angleterre, en Ecosse et au pays de Galles. N’en doutez pas, nous sommes prêts », a menacé Nigel Farage. ALBERTO PEZZALI / AP

A peine lancée, la campagne pour les élections législatives tourne au casse-tête pour Boris Johnson. Vendredi 1er novembre, l’europhobe Nigel Farage a prévenu le premier ministre britannique que son Parti du Brexit bataillerait « dans chaque circonscription d’Angleterre, d’Ecosse et [du] pays de Galles » à l’occasion des élections anticipées du 12 décembre, à moins que M. Johnson ne retire son accord de divorce avec l’Union européenne et accepte une alliance avec les partis pro-Brexit.

Le premier ministre qui compte sur ce scrutin anticipé pour retrouver une majorité, s’est lancé dans la campagne comme celui qui mettra enfin en œuvre la sortie de l’Union européenne (UE), dans l’impasse trois ans et demi après le référendum de 2016.

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L’appel de Donald Trump

Figure du camp du « Leave » en 2016, Nigel Farage a répliqué avec un coup d’éclat, en invitant jeudi Donald Trump dans son émission quotidienne sur la radio LBC. Le président américain ne s’est pas fait prier pour critiquer l’accord de Brexit de Boris Johnson, et a appelé à une alliance Johnson-Farage pour les élections. Une telle alliance serait « impossible à arrêter », a assuré jeudi soir Donald Trump.

Galvanisé, M. Farage a demandé au premier ministre de revenir sur l’accord péniblement négocié à Bruxelles en octobre, qui n’est « pas un Brexit », en échange d’un « pacte de non-agression ». Il ne présenterait alors que 150 candidats dans des circonscriptions tenues par le Labour, sièges que les conservateurs n’ont jamais réussi à décrocher.

« Des élections législatives constituent une chance de repartir à zéro, a-t-il martelé. Le plus important, c’est une alliance du “Leave” qui gagne une large majorité au Parlement et met en œuvre un Brexit franc. »

Cette tentative semble vouée à l’échec, Boris Johnson ayant toujours refusé d’envisager une telle alliance, position encore réaffirmée vendredi matin par plusieurs responsables du Parti conservateur. Mais elle permet au Parti du Brexit de Nigel Farage d’attaquer sur son terrain le chef du gouvernement, qui s’est posé en champion du Brexit depuis son arrivée au pouvoir, à la fin de juillet, mais n’a pas réussi à sortir son pays de l’UE le 31 octobre comme il l’avait promis. Repoussée trois fois, la sortie de l’Union est désormais prévue le 31 janvier.

Ces élections, les premières organisées en décembre depuis 1923, s’annoncent imprévisibles et chaque alliance, que ce soit dans le camp des pro-Brexit ou des anti-Brexit, peut radicalement changer la donne après quatre années de crise politique.

Lors des élections européennes, à la fin de mai, organisées à contrecœur par le Royaume-Uni, le Parti du Brexit était arrivé en tête, avec 31,6 % des suffrages. Il est aujourd’hui crédité de 11 % des suffrages, selon l’agrégateur de sondages Britain Elects, qui place les conservateurs en tête à 36 %, devant les travaillistes, à 25 %. Mais nombre de commentateurs jugent l’issue du scrutin difficile à prévoir.

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