Neuf dissidents des FARC tués lors d’une opération militaire en Colombie

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La veille, l’ex-numéro deux des FARC, Ivan Marquez, était apparu dans une vidéo aux côtés d’autres anciens chefs guérilleros pour annoncer leur retour aux armes, en dénonçant « la trahison par l’Etat des accords de paix ».

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 20h50

Temps de Lecture 1 min.

A Medellin, en Colombie, des hommes lisent le journal « Q’Hubo » dont la « une » est consacrée aux FARC dissidents, vendredi 30 août.
A Medellin, en Colombie, des hommes lisent le journal « Q’Hubo » dont la « une » est consacrée aux FARC dissidents, vendredi 30 août. JOAQUIN SARMIENTO / AFP

Ils avaient décidé de reprendre les armes. Neuf dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont été tués au cours d’une opération militaire, a annoncé le gouvernement vendredi 30 août, au lendemain de l’annonce du soulèvement d’ex-chefs de la guérilla dissoute. Le ministre de la défense, Guillermo Botero Nieto, a expliqué sur Twitter que ces dissidents de la rébellion qui a signé la paix en 2016 ont été tués dans une zone rurale de San Vicente del Caguan (sud). « Les délinquants sont prévenus : ils se livrent ou ils seront vaincus », a-t-il ajouté.

Parmi les personnes tuées figure « Gildardo Cucho », l’un des leaders de la dissidence, a pour sa part précisé le président de la République, Ivan Duque, depuis Sincelejo (nord). « J’ai donné l’autorisation (…) d’anticiper une opération offensive contre cette bande de délinquants narcoterroristes, résiduels de ce qui était connu comme les FARC et qui font partie des structures criminelles qui prétendent défier la Colombie », a-t-il dit. Il a ajouté que l’opération militaire était un « message clair » aux chefs de l’ex-guérilla du mouvement, désarmé et transformé en parti politique, qui avaient annoncé la veille leur retour aux armes. Giraldo Cucho était « un criminel spécialisé dans le trafic de drogue, les enlèvements, l’intimidation des leaders communautaires, et prétendait faire partie de cette structure menaçante qui, hier, s’est présentée comme une nouvelle guérilla, qu’elle n’est pas », a déclaré M. Duque.

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La « trahison par l’Etat des accords de paix »

Jeudi, l’ex-numéro deux des FARC, Ivan Marquez, était apparu aux côtés d’autres anciens chefs guérilleros pour annoncer leur retour aux armes, en dénonçant « la trahison par l’Etat des accords de paix » dans une vidéo. Il y exprimait l’intention de coordonner les « efforts » avec d’autres dissidents, ainsi qu’avec l’Armée de libération nationale (ELN), dernière guérilla active du pays.

Le président Duque a réagi en annonçant une offensive contre ce qu’il a appelé « une bande de narcoterroristes qui bénéfice de l’appui et de l’hébergement de la dictature de Nicolas Maduro », au Venezuela voisin. Il a promis l’équivalent d’environ 880 000 dollars de récompense pour la capture de chacun des dissidents apparus dans la vidéo.

La Colombie est confrontée depuis plus de cinquante ans à une guerre fratricide qui, au fil des décennies, a impliqué une trentaine de rébellions, des paramilitaires d’extrême droite et les forces de l’ordre, faisant plus de huit millions de victimes (morts, disparus et déplacés).

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