Nétanyahou attaque les « généraux de gauche »

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Le Likoud, parti du premier ministre, est devancé dans les sondages pour les législatives par l’alliance centriste de Benny Gantz et Yaïr Lapid.

Par Piotr Smolar Publié aujourd’hui à 11h21

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Benyamin Nétanyahou à Ramat Gan, le 21 février.
Benyamin Nétanyahou à Ramat Gan, le 21 février. MENAHEM KAHANA / AFP

La violence fait partie de la politique. Elle peut en constituer une dérive ou s’installer en son cœur. A moins de quarante jours des élections législatives du 9 avril en Israël, la campagne qui se dessine promet d’atteindre des sommets en la matière. Confronté à une opposition redoutable, après l’annonce d’une alliance entre ses principaux rivaux Benny Gantz et Yaïr Lapid, Benyamin Nétanyahou a tenu un discours tout en hyperboles à la télévision, jeudi 21 février. Devancé dans les sondages, il a brossé un tableau idyllique de son action et de l’état du pays, avant de s’en prendre à ses adversaires, souvent au mépris de la réalité.

« Quand je suis premier ministre, vous n’avez pas peur d’aller dans les bus et dans les restaurants », a dit M.Nétanayhou, en référence aux attentats palestiniens pendant la seconde Intifada, au début des années 2000. Selon lui, un grave danger guetterait le pays, celui d’une victoire électorale des « généraux de gauche qui se prétendent de droite », réunis dans le nouveau parti Bleu et blanc. M. Nétanyahou a notamment affirmé que le gouvernement Gantz-Lapid « établirait un jour ou l’autre un Etat palestinien, qui mettrait notre existence en danger ». Façon pour le dirigeant d’enterrer, si d’aucuns doutaient encore de ses intentions, la solution à deux Etats.

« Beaucoup d’excitation et puis rien »

M. Nétanyahou a pris pour cible l’ancien chef d’état-major, Benny Gantz, raillé pour la banqueroute de sa société privée de surveillance électronique et son mauvais anglais, nécessaire, selon « Bibi », pour s’adresser au monde. Quant à son ancien ministre des finances, Yaïr Lapid, il aurait été « peut-être le plus mauvais de l’histoire » à ce poste. A deux reprises, M.Nétanyahou a moqué son passé de journaliste, soulignant son absence d’expérience en matière de sécurité nationale.

Cette faiblesse du candidat centriste est pourtant compensée par le pack, formé autour de lui, de trois anciens chefs d’état-major, qui font ressembler le parti Bleu et blanc à une caserne. Le procès en gauchisme en semble d’autant plus douteux. « Les anciens chefs d’état-major sont très respectés en Israël, rappelle le professeur Abraham Diskin, de l’Université hébraïque de Jérusalem. Cela exclut l’argument selon lequel Nétanyahou serait l’unique M. Sécurité. »

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