Moscou a laissé un suspect retourner dans l’est de l’Ukraine

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Vladimir Tsemakh, à Kiev, le 5 septembre.
Vladimir Tsemakh, à Kiev, le 5 septembre. SERGEI SUPINSKY / AFP

Le parquet néerlandais a accusé Moscou, lundi 2 décembre, d’avoir « autorisé » un suspect ukrainien dans l’explosion du vol MH17 à quitter la Russie. L’homme serait retourné dans l’est de l’Ukraine en refusant d’agréer la demande d’extradition des Pays-Bas.

Vladimir Tsemakh, un ancien responsable des séparatistes prorusses, avait été remis aux autorités russes en septembre dans le cadre d’un vaste échange de prisonniers entre Moscou et Kiev. Les Pays-Bas avaient immédiatement demandé à Moscou l’extradition de l’homme soupçonné par les enquêteurs néerlandais d’avoir été impliqué dans le crash de l’avion, en 2014, au-dessus de l’est de l’Ukraine.

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« Le ministère public a conclu que la Russie avait volontairement autorisé M. Tsemakh à quitter la Fédération de Russie et avait refusé d’exécuter la demande néerlandaise, alors qu’elle était tenue de le faire en vertu de la Convention européenne d’extradition », a dénoncé lundi le parquet néerlandais dans un communiqué. La Convention européenne d’extradition, entrée en vigueur en 1957, est régie par le Conseil de l’Europe, dont la Russie est membre depuis 1996. Selon le parquet, Moscou a affirmé ne pas être en mesure de localiser M. Tsemakh.

298 morts

Vladimir Tsemakh, 58 ans, avait été arrêté en juin par les services secrets ukrainiens à son domicile dans le territoire aux mains des séparatistes. Il avait ensuite été transféré en Russie dans le cadre d’un échange historique de prisonniers, malgré les appels des Pays-Bas à ne pas le remettre à Moscou. Les autorités ukrainiennes avaient toutefois différé l’échange pour permettre au parquet néerlandais d’entendre M. Tsemakh.

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Le Boeing de la compagnie Malaysia Airlines, parti d’Amsterdam pour Kuala Lumpur le 17 juillet 2014, avait été touché en plein vol par un missile Buk de conception russe au-dessus de la zone de conflit armé avec les séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine. Les 298 personnes à son bord avaient péri.

Trois Russes et un Ukrainien seront traduits en justice en mars 2020 aux Pays-Bas pour leur rôle dans cette tragédie. Ils seront probablement jugés par contumace, la Russie et l’Ukraine ne transférant pas hors de leurs frontières leurs ressortissants poursuivis à l’étranger.

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