Mort de Kewi: Un millier de personnes marchent pour Kewi, 15 ans, poignardé pendant un cours d’EPS

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Kewi est mort le 4 octobre dernier après avoir été poignardé pendant un cours de sport par trois jeunes qui ont été mis en examen pour “assassinat en bande organisée”.

Des cris de douleur, des larmes et de la colère: plus d’un millier de personnes ont marché ce dimanche jusqu’à l’entrée du stade des Lilas où Kewi, 15 ans, a été tué à coups de couteau le 4 octobre dernier, victime d’une guerre ancienne entre quartiers.

Parti de la commune voisine du Pré-Saint-Gervais, le cortège silencieux était massé derrière une banderole “Unis contre la violence, justice pour Kewi”. Il est arrivé à midi à l’endroit où le lycéen avait tenté de s’interposer lors d’une rixe, en marge d’un cours d’EPS.

Là, ses proches, effondrés, se sont longuement étreints. Dans la foule, beaucoup d’adolescents, une rose blanche à la main, vêtus de T-shirts blancs frappés du visage de cet adolescent souriant aux cheveux mi-longs.

 “Combien d’enfants doivent mourir pour que les pouvoirs publics agissent pour nos quartiers, gangrenés par la violence ? Il faut que Kewi soit le dernier, le dernier enfant perdu,” a déclaré le cousin du jeune homme.

“Plus jamais ça!”

Un an plus tôt, Aboubakar, 13 ans, était lui aussi mort lors d’une rixe aux Lilas impliquant des jeunes de quatre villes du secteur.

“Cette marche blanche envoie un signal fort : plus jamais ça !”, a lancé le maire PS des Lilas, Daniel Guiraud, en appelant “à la responsabilité de chacun, parents, enseignants, élus, mais aussi État”.

“Le Pré et la Seine-Saint-Denis ne sont pas condamnés à la fatalité de la violence. Nous devons bénéficier des mêmes moyens que les autres départements”, a ensuite dénoncé le maire PS du Pré-Saint-Gervais, Laurent Baron, en évoquant un rapport parlementaire accablant pour les services de l’État en Seine-Saint-Denis. Il a aussi indiqué avoir demandé à être reçu par le ministre de l’Intérieur.

Les enseignants se mobilisent

Après la mort de Kewi, la majorité des enseignants des deux établissements concernés – le lycée Paul Robert et le collège Marie-Curie, dont des élèves étaient en cours d’EPS pendant le meurtre – ont décidé de cesser le travail. Un des professeurs du lycée avait tenté de ranimer l’adolescent, sous les regards paniqués de ses élèves. Ils se réuniront en assemblée générale lundi matin pour décider des suites de leur mouvement.

“On va continuer. Il ne s’agit pas d’une affaire sordide de Seine-Saint-Denis, mais de violences dans le cadre scolaire. On en a marre, on ne peut plus continuer comme ça”, a affirmé dimanche Gabriel Lantazzio, professeur d’anglais et délégué Snes. 

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