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Nous stockons deux types de masse grasse : celle localisée dans la partie la plus profonde de la peau (graisse sous-cutanée) et celle dite viscérale. Cette dernière est située dans l’abdomen, sous les muscles de la paroi abdominale ; entre nos organes (intestins, foie, estomac) ou encore sur les parois de nos artères. « La graisse viscérale peut générer des dysfonctions au niveau de nos organes et notamment du foie, ce qui peut conduire à l’insulino-résistance et au diabète de type 2. Ce type de graisse est aussi beaucoup plus mobile que la graisse sous-cutanée : elle circule davantage dans le sang, augmentant ainsi le niveau de triglycérides et de cholestérol sanguins », souligne la diététicienne Nathalie Négro. Jusqu’à la ménopause, les femmes sont relativement protégées de ces risques grâce aux œstrogènes.
Ces hormones sécrétées par l’ovaire, assurent la formation, le maintien et le fonctionnement des organes génitaux et des seins chez la femme. Mais après la ménopause, la chute du taux d’œstrogènes favorise la localisation viscérale de la masse grasse. Ce qui contribue ainsi à augmenter le risque de maladies cardio-vasculaires chez la femme.
Stockage abdominal : des facteurs multiples
Par ailleurs, si les hommes stockent naturellement les graisses au niveau abdominal, les femmes les accumulent plutôt au niveau des cuisses et des fesses. Cette tendance s’inverse dès la quarantaine, notamment lorsque la femme s’approche de la ménopause : les changements hormonaux qui s’opèrent durant cette période de la vie favorisent le stockage du gras au niveau de l’abdomen. Outre la ménopause, d’autres phénomènes contribuent à ce que la graisse se loge, de préférence, dans la cavité abdominale. « Le stress induit une production accrue d’une hormone appelée cortisol. Cette dernière favorise l’accumulation de graisse au niveau de l’abdomen. Par ailleurs, la ménopause s’accompagne parfois d’effets secondaires pouvant être mal vécus (sautes d’humeur, bouffées de chaleur…).
Cela coïncide aussi avec une période de vie pouvant être difficile : départ des enfants, retraite, ou décès d’un parent…
Il n’est donc pas rare de ressentir un certain mal-être et du stress lors de la ménopause. Ce qui favorise, là encore, l’accumulation de graisse viscérale », indique Nathalie Négro. Chez certaines femmes, les rondeurs au niveau du ventre sont présentes de façon précoce, bien avant la ménopause. L’hérédité explique, en partie, ce phénomène. « Par ailleurs, les femmes fumeuses stockent davantage que les autres la graisse au niveau abdominale », confie Nathalie Négro, car la nicotine perturbe la production d’œstrogènes dans le corps.
Limiter la consommation de fructose
La graisse viscérale ne se voit pas. Néanmoins, la quantité totale de graisse abdominale peut être évaluée par le biais de scanners ou IRM. Pour limiter son accumulation, quelques conseils de bon sens s’imposent.
Tout d’abord, un sommeil de qualité est indispensable. « Le manque de sommeil engendre du stress et donc, une production accrue de cortisol », confirme Nathalie Négro. D’un point de vue nutritionnel, un nutriment est bien connu pour favoriser le stockage de graisse abdominale. C’est notamment le cas du fructose. « Ce sucre courant dans notre alimentation est naturellement présent dans les fruits frais et les fruits secs. On le retrouve dans l’industrie agro-alimentaire par exemple dans les sirops d’agave ou d’érable, dans le miel ou sous forme de sirop de glucose-fructose dans la plupart des produits transformés avec sucre ajoutés : bonbons, biscuits, surimi, sodas, glaces, yaourts aux fruits… L’excès de fructose est délétère pour la santé. Il faut limiter la consommation de fruits à deux ou trois portions par jour. Il faut également éviter, dans la mesure du possible, les produits transformés et les édulcorants riches en fructose », indique Nathalie Négro.
Rééquilibrer l’assiette
Pour éviter de voir son tour de taille s’épaissir, il faut évidemment être vigilant vis-à-vis de la prise de poids. Quelques conseils généraux contribuent à limiter l’accumulation des kilos superflus. « Pour chaque repas, il faut veiller à ce que l’assiette contienne toutes les familles d’aliments : protéines (viandes/poissons /œufs…), légumes et féculents. Toutefois, il faut toujours prévoir deux fois plus de légumes que de féculents car les fibres qu’ils contiennent ralentissent la digestion et garantissent une bonne satiété d’un repas à l’autre. Ce qui évite le grignotage », affirme Nathalie Négro.
Par ailleurs, sauter un repas même si lorsqu’on a faim n’est pas une bonne idée. Car le corps se rattrape au repas suivant en stimulant l’appétit et stocke davantage de graisses que nécessaire. « Néanmoins, lorsque l’on n’a pas faim, on peut tout à fait éviter un repas, qu’il s’agisse du petit-déjeuner, du déjeuner ou du dîner. Le plus important est d’écouter ses sensations alimentaires c’est à dire, les signaux internes de faim et de rassasiement », note Nathalie Négro.
Éviter les erreurs alimentaires
Les produits laitiers, quant à eux, sont protecteurs par rapport à la prise de masse grasse, notamment parce qu’ils contiennent du calcium. « Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas consommer de lait écrémé lorsque l’on souhaite perdre du poids ou affiner sa taille. Le lait demi-écrémé est nécessaire car il contient des matières grasses intéressantes pour la santé, aux propriétés anti-inflammatoires. De même, les produits laitiers (yaourts, fromages blancs, skyr…) à 0 % de matière grasse ne protègent pas contre la prise de poids. Il ne faut donc pas en abuser sous prétexte qu’ils ne contiennent pas de gras. Car ils restent caloriques », prévient Nathalie Négro.
Les challenges du « bodycontouring »
Malgré de bonnes règles hygiéno-diététiques, la graisse abdominale peut faire de la résistance. C’est là que la technologie entre en piste avec le développement ces dernières années, d’appareils à base d’énergie capables de faire littéralement fondre le gras sans effort en provoquant la lyse adipocytaire. La lyse adipocytaire consiste à éliminer les cellules graisseuses ou adipocytes, en leur infligeant un stress tel, que cela aboutit au phénomène d’apoptose ou autodestruction de ces cellules. Bien moins invasive qu’une liposuccion, on a vu ainsi apparaître la cryolipolyse ou l’application d’un froid intense avec le Coolsculpting (Allergan) ou à l’inverse de la chaleur dispensée par laser hyperthermique avec SculpSure (Cynosure). Les micro-ondes ou Coolwaves d’onda (Deka) et dernièrement les ondes électromagnétiques focalisées à haute fréquence avec Emsculpt (BTL) ont enrichi l’offre des traitements de la graisse.
Tous ces appareils permettent donc un remodelage corporel, ou bodycontouring sans cicatrices, ni chirurgie mais attention, avec des indications bien précises et bien-sûr en cabinet médical.
Les fruits secs et fruits à coque (noix, noisettes, amandes…) contiennent pour leur part, beaucoup de fibres. Ils sont intéressants en cas de petite faim, dans le cadre d’une collation. « Mais là encore, il ne faut pas en consommer de façon excessive car ils contiennent beaucoup de graisses. La portion préconisée est de 20 à 30 grammes par jour (5 amandes par exemple). Il faut que cela tienne dans le creux de la main », précise Nathalie Négro. Le soir, l’alcool et les aliments trop gras doivent être évités. Outre le risque d’accumulation de graisse abdominale sur le long terme, ils allongent la durée de la digestion et fragilisent ainsi le sommeil. Enfin, il ne faut pas oublier de pratiquer une activité physique régulière. Pas besoin de faire un marathon : le fait de marcher (même 10 minutes par jour) contribue à affiner la taille !
Bienfaits des cures
Le recours au thermalisme peut s’avérer intéressant. Certaines stations disposent, en effet, de cures spécialisées dans la prise en charge des personnes en surpoids ou en situation d’obésité. Ces cures présentent également un intérêt lorsque l’on a un objectif ciblé : affiner son tour de taille, par exemple le premier bénéfice d’une cure est de prendre du temps pour soi, pour mieux comprendre son comportement alimentaire mais aussi son mode de vie en général. Une cure prise en charge par la Sécurité sociale dure, en effet, 3 semaines, ce qui permet une véritable coupure. Des équipes pluridisciplinaires (médecin thermal, diététiciens, coachs sportifs…) proposent aux curistes des séances d’éducation thérapeutique du patient validés par l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour permettre des modifications du mode de vie sur le long terme. L’objectif étant que le patient puisse devenir autonome et continuer à adopter une hygiène de vie saine lors de son retour à domicile. « L’eau thermale peut également apporter un bien-être digestif ; celle de la station de Brides-les-Bains agit au niveau hépatique.
Elle améliore aussi la digestion et le transit.
Associée aux soins et au rééquilibrage de l’alimentation, cela permet de réduire les ballonnements et d’améliorer le transit et donc, de se sentir plus léger au niveau du ventre », résume Nathalie Négro.
Avis d’expert
Dr Benjamin Cozanet,médecin spécialiste en médecine esthétique.
Quelles sont les technologies les plus efficaces pour se débarrasser de la graisse abdominale ?
Les technologies telles que la cryolipolyse, la radio fréquence, les ultrasons… sont efficaces contre la graisse abdominale sous-cutanée.
Mais la technologie Emsculpt Neo est le seul dispositif au monde à permettre aujourd’hui de cibler également la graisse viscérale. En effet, les ondes électromagnétiques focalisées de haute intensité (HIFEM) permettent de déclencher plus de 20 000 contractions supra-maximales, c’est-à-dire 100 % de la capacité du muscle en une séance. Un protocole de 4 à 6 séances permet donc d’obtenir les résultats d’une activité physique très intense qui sont la solution pour la déstocker.
Quels sont les avantages des HIFEM par rapport à d’autres technologies de lipolyse ?
Les HIFEM ont comme avantage de brûler 30 % de masse graisseuse mais permettent également de développer 25 % de masse musculaire en plus.
Quand le phénomène d’apoptose est définitif, le corps est affiné, mais aussi tonifié et sculpté. La technologie Emsculpt Neo est également le seul dispositif de remodelage corporel à ne pas avoir de limite d’Indice de Masse Corporelle (IMC).
L’association des technologies HIFEM et radio-fréquence (RF) présente-t-elle un vrai gain d’efficacité ?
L’association des technologies HIFEM et RF de l’Emsculpt Neo permet de traiter un ensemble d’indications avec une seule et même technologie. En effet, en plus des contractions supramaximales provoquées par l’HIFEM, la RF va chauffer sélectivement les zones de traitement. Ce qui permet un gain musculaire beaucoup plus important. Mais la chaleur va aussi avoir une action sur la graisse localisée et va permettre également de retendre la peau.
Quelles sont les meilleures indications ?
Toutes les personnes, quel que soit leur IMC et qui souhaitent perdre de la graisse, s’affiner, redessiner leur silhouette et tonifier leur corps.
Nous pouvons traiter tous les types de patients : du sportif qui souhaite se dessiner ou se reprendre en main, à la personne avec un léger surpoids qui désire se remodeler et même le patient en obésité qui veut commencer à perdre un niveau de graisse important.
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