Mike Pompeo confirme avoir participé à l’appel entre Trump et Zelensky

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Les démocrates puis le président Trump doivent s’exprimer sur l’affaire ukrainienne à l’origine d’une procédure de destitution, qui fait peser une lourde menace sur la fin de mandat du 45e président des Etats-Unis.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 17h16

Temps de Lecture 2 min.

Après avoir laissé entendre n’en rien savoir, Mike Pompeo a confirmé, mercredi, avoir participé à l’appel entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky
Après avoir laissé entendre n’en rien savoir, Mike Pompeo a confirmé, mercredi, avoir participé à l’appel entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky ALBERTO LINGRIA / REUTERS

Le président américain, Donald Trump, est dans la tourmente. Il doit s’exprimer, mercredi 2 octobre, sur la demande faite par téléphone à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’enquêter sur Joe Biden, qui pourrait être son adversaire en 2020. Cet appel est à l’origine d’une procédure de destitution qui fait peser une lourde menace sur la fin de son mandat. La conférence de presse prévue à 14 heures (20 heures à Paris), dans les salons de la Maison Blanche, s’annonce particulièrement délicate pour le président républicain.

En milieu de matinée, Nancy Pelosi, chef des démocrates à la Chambre des représentants, et Adam Schiff, qui supervise l’enquête sur les soupçons d’une utilisation par le président américain de la puissance de la diplomatie américaine à des fins politiques personnelles, s’exprimeront pour leur part depuis le Congrès.

Pompeo a assisté à l’appel

Après avoir laissé entendre qu’il n’en savait rien, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a confirmé, mercredi, avoir participé à l’appel entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Le secrétaire d’Etat fait l’objet d’une injonction formelle de trois commissions du Congrès pour qu’il leur livre des documents nécessaires à leur enquête. M. Pompeo s’exprimait lors d’une conférence de presse à Rome au côté de son homologue italien, Luigi Di Maio.

L’Italie après l’Australie

Le nom du premier ministre italien, Giuseppe Conte, apparaît pour la première fois dans le dossier. Il a donné l’autorisation à deux rencontres, en août et en septembre, entre le ministre de la justice américain William Barr et le chef du renseignement italien, le général Gennaro Vecchione, a révélé mercredi le Corriere della Sera. Plusieurs médias italiens affirment que ces rencontres ont eu lieu dans le cadre des efforts de Donald Trump pour discréditer l’enquête Mueller sur ses liens avec la Russie.

M. Barr a eu des contacts avec des responsables officiels et des services secrets en Australie, en Grande-Bretagne et en Italie pour rassembler des éléments, afin également de discréditer l’enquête Mueller, révélait le New York Times, samedi.

Selon les médias italiens, M. Barr a demandé aux services secrets italiens de lui fournir un maximum d’informations sur Josef Mifsud, un professeur d’université maltais qui enseignait à Rome, que les Américains soupçonnent d’être un espion à la solde des Italiens ou des Britanniques.

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Depuis Moscou, le président Vladimir Poutine a tenté de porter secours au président américain : « Je ne vois rien de compromettant dans la conversation entre Trump et Zelensky », a-t-il déclaré, ironisant à propos d’une éventuelle interférence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2020 : « Je vais vous confier un secret : oui ! Nous allons le faire sans faute. Mais ne le dites à personne. »



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