Mélenchon revient au premier plan

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La liste de La France insoumise, qui cherche un second souffle, espère que le retour de son leader dans la campagne lui permettra d’atteindre son score des législatives en 2017.

Par Abel Mestre Publié aujourd’hui à 06h06

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Jean-Luc Mélenchon sur le plateau de BFM-TV à Paris, le 20 mars.
Jean-Luc Mélenchon sur le plateau de BFM-TV à Paris, le 20 mars. KENZO TRIBOUILLARD / AFP

La France insoumise (LFI) cherche un second souffle. Partis très tôt en campagne, depuis fin 2018 et la désignation de Manon Aubry, 29 ans, en tête de liste, les « insoumis » espèrent rebondir après plusieurs mois de baisse dans les sondages. En six mois, ils sont en effet passés d’environ 13 % d’intentions de vote, selon différentes études, à 8 %. Talonnés par Europe Ecologie-Les Verts (EELV), les mélenchonistes sont loin, trop loin, de la troisième place occupée par Les Républicains, derrière la liste La République en marche-MoDem et le Rassemblement national.

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Pourtant, Manon Aubry et son binôme de tête, Manuel Bompard, ne déméritent pas. Un meeting par semaine depuis le début de l’année, les plateaux télé, les radios, la préparation du débat du 4 avril sur France 2 avec les principales têtes de liste… Au-delà des meetings, LFI fait aussi arpenter les routes de France à quatre « holovans » (des camions où l’on peut voir des hologrammes enregistrés de candidats), organise des porte-à-porte, des réunions dans les préfectures et sous-préfectures… Autant d’initiatives utiles pour apparaître sur le terrain et être relayé par la presse quotidienne régionale. Pourtant, la campagne peine à décoller. Alors, LFI a décidé de passer à la « phase 2 » de la campagne : le retour au premier plan de Jean-Luc Mélenchon.

Depuis quelques semaines, en effet, le député des Bouches-du-Rhône enchaîne les meetings, comme jeudi soir à Saint-Brieuc, et revient sur le devant de la scène médiatique, comme lors du débat entre les chefs de parti (il n’a pas, statutairement, ce rôle à La France insoumise) sur l’antenne de BFM-TV, mi-avril. Un meeting est même prévu avec François Ruffin et Manon Aubry, le 10 avril à Amiens, pour bien montrer que tous les « insoumis » sont mobilisés.

« Depuis que Jean-Luc Mélenchon a entendu notre appel et est revenu au premier plan, ça va mieux, on repart dans une bonne dynamique. Il était très en retrait et est le mieux placé pour remobiliser notre électorat. C’est notre objectif principal, estime Younous Omarjee, quatrième sur la liste LFI. Quand ça va bien pour Jean-Luc Mélenchon, cela va bien pour nous. » Un proche du leader sourit : « Jean-Luc est notre meilleur atout, même si parfois il peut être un handicap. »

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Une chose est sûre : les « insoumis » se défendent de toute reprise en main ou mise sous tutelle de la campagne. « On est sur une montée en puissance. On est partis très tôt avec une liste complète et un programme, on pouvait avoir l’impression de prêcher dans le désert. C’est bien que quelqu’un comme Jean-Luc Mélenchon revienne, c’est celui qui a le plus d’impact, de percussion », explique l’ancien socialiste Emmanuel Maurel, en sixième position sur la liste, et qui a l’oreille de l’ancien prétendant à l’Elysée.

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