Maudit pétrole… Brazza, le FMI et les traders – Jeune Afrique

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Le pétrole représente 90 % des exportations, 60 % de son activité économique et les deux tiers des recettes de l'État.

Le pétrole représente 90 % des exportations, 60 % de son activité économique et les deux tiers des recettes de l’État. © Antonin Borgeaud

Malgré la restructuration de la dette avec la Chine et le retour de l’aide du FMI en 2019, la croissance du Congo devrait chuter de 8,6 % cette année. Une récession dont le Covid n’est pas le seul responsable.


Motus et bouche cousue ! Personne ne veut parler officiellement des déboires de la République du Congo. Ni le FMI, ni la Banque mondiale, ni les organismes multilatéraux ou bilatéraux d’aide qui s’inquiètent de son sort avec un mélange d’exaspération et de lassitude. Tout ce beau monde du développement presse le Congo d’en finir avec ses pratiques pétrolières peu orthodoxes qui l’ont relégué à la dernière place de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et le privent aujourd’hui de moyens de défense contre le Covid-19.

La santé économique du pays dépend totalement du cours du baril de brut

Mais pas question d’en faire état sur la place publique. Pour y voir clair, restent quelques analystes, qui requièrent l’anonymat, et les rapports, balancés mais cruels, du FMI.

S’il est un pays qui illustre la malédiction des matières premières en général et de celle du pétrole en particulier, c’est le Congo. L’or noir représente 90 % de ses exportations, 60 % de son activité économique et les deux tiers de ses recettes budgétaires. Autant dire que la santé économique du pays dépend totalement du cours du baril de brut et que les retournements conjoncturels la sanctionnent durement.

Appauvrissement continu des Congolais



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JeuneAfrique

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