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Casablanca Finance City ne pourra plus compter sur son régime fiscal incitatif pour attirer les groupes internationaux. La nouvelle loi de finances écarte toutes les dispositions susceptibles de coûter au Maroc de rester sur la liste grise européenne des paradis fiscaux.
Le 12 décembre dernier, les parlementaires de la première chambre ont adopté le projet de loi de finances 2020 en seconde lecture, annonçant ainsi l’application à partir du 1er janvier prochain des nouvelles mesures fiscales et qui ne feront pas que des heureux.
En particulier parmi les dirigeants de l’autorité Casablanca Finance City et à leur tête Saïd Ibrahimi, directeur général. Et pour cause, ils ne pourront plus compter sur l’un de leurs atouts majeurs pour convaincre les entreprises internationales de s’installer à Casablanca, et plus particulièrement dans la place financière qu’ils sont en train de constituer depuis presque une décennie.
Mohamed Benchâaboun, le ministre des Finances et de l’Économie a mis fin, avec cette nouvelle loi de finances, au régime fiscal hautement préférentiel dont profitent les entreprises déjà implantées. Or, les équipes du CFC le mettaient en avant dans leur stratégie de vente. L’un des arguments grâce auxquels plus de 180 entreprises ont été franchi le pas jusqu’au mois de juin dernier, dont 42 % sont européennes, 37 % africaines (mais avec une grande majorité de marocaines) et le reste vient soit du Moyen-Orient soit de l’Asie.
Une imposition qui se réaligne à la hausse
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