Marchés durables: repenser le modèle de l’industrie du textile et de l’habillement

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Nombreux sont ceux qui ont participé à l’atelier organisé par l’EDB sur le textile et l’habillement, la semaine dernière. À l’instar de Geerish Bucktowonsing (en médaillon), qui estime que certains mythes doivent disparaître. Comme le fait de penser qu’un employé d’usine n’a pas besoin d’un plan de carrière.

Nombreux sont ceux qui ont participé à l’atelier organisé par l’EDB sur le textile et l’habillement, la semaine dernière. À l’instar de Geerish Bucktowonsing (en médaillon), qui estime que certains mythes doivent disparaître. Comme le fait de penser qu’un employé d’usine n’a pas besoin d’un plan de carrière.

Automatiser l’industrie du textile et de l’habillement ou encore numériser les opérations, tout en protégeant l’environnement et la société. C’est, entre autres, ce qu’ont proposé des acteurs du secteur lors de l’atelier consultatif tenu à l’hôtel «Ravenala Attitude», jeudi et vendredi derniers.

L’heure est au changement… Il faut repenser le modèle de l’industrie du textile et de l’habillement. Du moins, c’est ce qui ressort de l’atelier consultatif organisé par l’Economic Development Board (EDB), en collaboration avec la Commission des affaires économiques du conseil national économique et social, à l’hôtel Ravenala Attitude, Baie-des-Tortues, Balaclava, les jeudi 18 et vendredi 19 avril.

L’objectif: venir de l’avant avec un modèle unique qui soit le reflet de la souscription de l’île Maurice aux exigences d’un marché axé sur la protection de l’environnement et de la vie humaine en général. «De nos jours, le consommateur exige de savoir si l’article qu’il va acheter a oui ou non été produit dans des conditions qui n’ont aucune incidence négative sur l’environnement et la société. C’est le marché qui dicte sa loi», a fait ressortir Geerish Bucktowonsing, chef du département de la filière manufacturière au sein de l’EDB. «Nous évoluons désormais dans le cadre des marchés durables.»

Le gouvernement est-il prêt à payer le prix de ce changement de paradigme au niveau de la production dans l’industrie manufacturière ? La réponse est oui, si on s’en tient aux propos de Mahen Seeruttun, ministre de l’Agro-industrie. Ainsi que ceux de Jacques Cartier, le président du conseil d’administration de l’EDB.

«Ce dont on a besoin, c’est de repenser drastiquement l’industrie, du point de vue de son système même de production. Les solutions sont bel et bien connues», a soutenu Mahen Seeruttun. De préciser, cependant, qu’«il existe encore certaines formes de réticence, voire de résistance, à l’intérieur de l’industrie afin de s’adapter aux nouvelles données au niveau du segment de la demande du marché».

Pour Jacques Cartier, il n’est pas impossible d’arriver à une situation où au niveau de son système de production, le secteur mauricien du textile et de l’habillement satisfasse les exigences des marchés comme une garantie de son attachement à la défense de la cause du développement durable. «Comme cela a été expérimenté ailleurs, l’industrie de l’habillement se doit d’intégrer dans son système de production, l’automatisation, la numérisation ou encore une forme de robotique molle. Qu’à cela ne tienne, le recours aux bienfaits de la technologie n’est plus une option, c’est une obligation.»

C’est sans opposition presque que figure sur la liste de recommandations destinées au Conseil économique et social de Maurice, la nécessité pour l’île d’abandonner le système actuel de production de son industrie du textile et de l’habillement pour en adopter un qui soit en mesure de satisfaire les exigences de la clientèle en matière de protection et de conservation de l’environnement. Cependant, intervenant dans la foulée, Geerish Bucktowonsing fait valoir que certains mythes doivent disparaître.

Le chef du département de la filière manufacturière au sein de l’EDB de citer en exemple l’attitude qui consiste à croire qu’il est impossible aux opérateurs de l’industrie de fournir à un coût réduit des produits d’excellente qualité et, en même temps, de payer un taux salarial le plus élevé possible. Autre mythe à faire disparaître, selon Geerish Bucktowonsing : l’idée qu’un employé d’usine n’a pas besoin d’un plan de carrière, qu’il doit rester à son poste du début à la fin de son contrat de travail.

«Un employé viendra s’installer à son poste à l’usine si on lui dit que les opérations seront désormais numérisées. Il viendra si on tient compte du fait qu’il fait partie d’un monde qui a muté vers un système de communication rapide, tant de la parole, de l’image que des textes. Il n’aura aucun mal à prendre de l’emploi dans une usine si le responsable est disposé à voir en lui un individu qui vit au rythme des changements de son époque. Il s’engagera dans un environnement où l’autorité hiérarchique n’est pas utilisée comme un moyen pour punir mais comme une approche qui contribue à l’épanouissement de l’employé.»

Autant de raisons qui font dire au chef du département de la filière manufacturière de l’EDB que le moment de changer de modèle de l’industrie du textile et de l’habillement est arrivé… Avant qu’il ne soit trop tard.


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