Malgré ses bourdes, Joe Biden reste le favori démocrate

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L’ancien vice-président de Barack Obama devance toujours ses rivaux avec un programme modéré et un mot d’ordre : mettre fin à la présidence Trump.

Par Publié aujourd’hui à 05h34

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Joe Biden en campagne à Manchester, dans le New Hampshire, le 7 septembre.
Joe Biden en campagne à Manchester, dans le New Hampshire, le 7 septembre. GRETCHEN ERTL / REUTERS

Promettre la fin d’un cauchemar plutôt que d’alimenter les rêves, telle est la ligne que s’est fixée l’ancien vice-président Joe Biden dans sa quête de l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2020. Il devait à nouveau la marteler lors du troisième débat organisé à Houston (Texas), jeudi 12 septembre, entre ceux qui entendent défier le président sortant, Donald Trump.

Depuis son entrée en scène, en avril, cette stratégie a plutôt réussi à l’ancien sénateur du Delaware. En dépit de prestations jugées tout juste passables lors des deux premiers débats et d’une campagne qui ronronne, il continue de distancer les autres candidats en termes d’intentions de vote, ce qui n’a aucune valeur prédictive puisque les caucus de l’Iowa, première étape de ce processus de sélection, n’interviendront pas avant le 3 février.

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Gaffeur invétéré

Il devance deux autres septuagénaires, le sénateur du Vermont Bernie Sanders et sa collègue du Massachusetts Elizabeth Warren. Par son énergie et un programme à la fois ambitieux et détaillé, cette dernière a effacé un démarrage de campagne laborieux marqué par le retour d’une controverse ancienne sur la réalité des origines en partie indiennes qu’elle revendique. Les autres candidats ont nettement décroché.

Joe Biden, pourtant, accumule les accrocs. Dernier en date, le 3 septembre, il a ainsi assuré qu’il avait regretté, « dès son commencement », son vote favorable en 2002 pour une intervention militaire contre l’Irak qui s’était matérialisée par l’invasion de 2003. Il avait pourtant fallu attendre 2005 et le début d’un enlisement meurtrier pour que le sénateur reconnaisse « une erreur ».

L’ancien vice-président a longtemps été précédé d’une réputation de gaffeur invétéré. Ses bourdes peuvent être anodines, comme lorsqu’il vante la beauté du Vermont au cours d’un déplacement dans le New Hampshire voisin, en août, ou lorsqu’il conclut une intervention dans l’Iowa par la formule énigmatique : « Nous préférons la science à la fiction et la vérité aux faits. »

Elles peuvent être aussi plus embarrassantes. Le même mois, il a ainsi assuré avoir reçu dans son bureau de vice-président des rescapés de la fusillade de Parkland, en Floride, en 2018, alors qu’il avait quitté les lieux au terme de son mandat plus d’un an avant.

Meilleur adversaire de Donald Trump

Le Washington Post s’est concentré sur un récit émouvant souvent répété lors de ses discours : le refus d’un soldat d’être décoré par ses soins parce qu’il n’avait pas été à même de sauver un autre homme de son détachement au cours d’une embuscade meurtrière en Afghanistan. Les journalistes du quotidien ont recoupé les éléments factuels de cette histoire pour en conclure que le vice-président avait mélangé les lieux, les dates et les unités concernés.

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