Macron propose Thierry Breton à la place de Sylvie Goulard

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L’ex-ministre de l’économie de Jacques Chirac et actuel PDG du groupe Atos a l’avantage de maîtriser la majeure partie des sujets qu’il aurait à traiter en tant que commissaire.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 07h47, mis à jour à 07h56

Temps de Lecture 2 min.

Deux semaines après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard, Emmanuel Macron a proposé Thierry Breton, 64 ans, actuel PDG du groupe Atos et ex-ministre de l’économie, comme nouveau membre français de la Commission européenne, a annoncé l’Elysée, jeudi 24 octobre.

Principal enjeu pour Paris, le vaste portefeuille obtenu pour le commissaire français – politique industrielle, marché intérieur, numérique, défense et espace – restera bien inchangé. Emmanuel Macron en a obtenu l’assurance d’Ursula von der Leyen, a précisé la présidence. « Ce qui m’importe, c’est le portefeuille ! Je me suis battu pour un portefeuille », s’était écrié le chef de l’Etat, apprenant avec agacement l’éviction de Sylvie Goulard, le 10 octobre, vécue comme un camouflet infligé par le Parlement européen.

Lire le décryptage : Ce qui est reproché à Sylvie Goulard, future commissaire européenne

La candidature de l’éphémère ministre des armées d’Emmanuel Macron, gênée par l’affaire des emplois présumés fictifs du MoDem et par son poste de « consultante » pour l’Institut Berggruen alors qu’elle siégeait à Strasbourg, a été rejetée par les eurodéputés.

La future présidente de la Commission a déjà approuvé le nouveau choix du président français. Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen « se sont mis d’accord sur ce profil après une discussion en amont. Si nous proposons ce candidat, c’est qu’il convient », commente l’Elysée.

Pour comprendre le contexte : Emmanuel Macron examine l’éventuelle nomination de Thierry Breton à la Commission

Parcours qui mêle public, privé et politique

Avec son parcours qui mêle public, privé et politique, ainsi que sa connaissance de l’industrie, cet ami de Jacques Chirac coche en effet de nombreuses cases. « Thierry Breton a des compétences solides dans les domaines couverts par ce portefeuille, en particulier l’industrie et le numérique, car il a été ministre de l’économie [sous Jacques Chirac] entre 2005 et 2007, avec tutelle sur l’industrie. Il a aussi été PDG de grands groupes industriels et du secteur de la défense (Thomson, France Télécom, Atos) et bénéficie d’une réputation solide d’homme d’action », fait valoir la présidence. C’est lui qui, appelé à la tête de France Télécom lourdement endetté, avait redressé le groupe en réduisant ses coûts et avait conduit à sa privatisation.

Il est aussi Macron-compatible, « aligné » avec les positions du chef de l’Etat. Il s’était rallié à sa candidature dès avant le premier tour, après le retrait d’Alain Juppé. « C’est aussi un européen convaincu, qui a conduit de nombreux projets franco-allemands », ajoute l’Elysée, en particulier à la tête d’Atos, qui a un siège en France et un à Munich. Thierry Breton est un ardent défenseur du développement en Europe de supercalculateurs capables de rivaliser avec la Chine et les Etats-Unis. En prime, il connaît Ursula von der Leyen, avec qui il a travaillé lorsqu’elle était ministre de la défense, sur la création d’un fonds européen de la défense et de la sécurité, pour doper les investissements européens dans ces domaines.

C’est, enfin, un ancien élu de terrain, qui a été conseiller régional de Poitou-Charentes de 1988 à 1992.

Lire notre chronique : « Macron veut changer l’UE parce que le monde change. Ça passe ou ça casse. Et avec lui, ça casse souvent »

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