Macron défend la candidature de Thierry Breton à la Commission européenne

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Alors que plusieurs responsables politiques ont pointé les risques de conflit d’intérêts pour l’actuel PDG d’Atos, le chef de l’Etat a estimé que son candidat avait « les compétences et l’expérience requises ».

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 20h33

Temps de Lecture 1 min.

L’actuel PDG d’Atos, Thierry Breton, à Paris, le 12 avril 2016.
L’actuel PDG d’Atos, Thierry Breton, à Paris, le 12 avril 2016. Philippe Wojazer / REUTERS

« Je pense qu’il a les qualités requises pour être proposé commissaire français. » Deux semaines après le rejet par le Parlement européen de la candidature de Sylvie Goulard comme commissaire européenne, Emmanuel Macron a défendu, jeudi 24 octobre, son nouveau candidat, Thierry Breton, 64 ans.

Lors d’une conférence de presse à Saint-Denis, à la Réunion, le président français a vanté le profil de l’actuel PDG du groupe Atos, « un talent de notre pays » :

« Il a été dirigeant d’entreprise publique, le groupe France Télécom à l’époque. Il a été ministre de l’économie et des finances pendant un peu plus de deux ans, sous la présidence de Jacques Chirac, avec des vrais résultats, une vraie compétence qui a été reconnue, et il a ensuite réussi comme chef d’entreprise dans le groupe Atos. »

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« Sur quels dossiers il devra se déporter ? »

Alors que plusieurs responsables politiques ont pointé les risques de conflit d’intérêts, le groupe Atos étant un fournisseur de services informatiques de l’Union européenne, le président français a questionné la notion même de conflit d’intérêts :

« Est-ce que, quand il était chez Atos, il pensait qu’il allait venir commissaire européen ? Non, il n’y a rien qui pouvait l’établir, même jusqu’à il y a quinze jours. Est-ce que, quand il était chez Atos, il a pu bénéficier de quelque chose ? Non. La question qui va être posée, et ce sur quoi il apportera toutes les réponses, c’est : est-ce qu’il a coupé tous les liens avec l’entreprise sur le plan personnel et sur quels dossiers il devra se déporter. »

Principal enjeu pour Paris, le vaste portefeuille obtenu pour le commissaire français – politique industrielle, marché intérieur, numérique, défense et espace – restera inchangé, malgré le camouflet infligé par le Parlement européen avec l’éviction de Sylvie Goulard le 10 octobre. Emmanuel Macron en a obtenu l’assurance de la présidente de la future Commission, Ursula von der Leyen.

Pour laisser le temps à la France, mais aussi à la Roumanie et la Hongrie, dont les candidats à la Commission ont été aussi écartés, de proposer de nouveaux noms, la prise de fonction de la nouvelle Commission a été repoussée d’un mois, au 1er décembre. D’ici fin novembre, Thierry Breton devra convaincre des eurodéputés soucieux de transparence.

Lire l’analyse : Commission européenne : Von der Leyen otage des luttes de pouvoirs entre Etats et Parlement

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