« Ma mère me force à avorter »

L’incitation à l’avortement est connue comme une violence faite aux femmes. Confrontées à une grossesse imprévue, non désirée, nombre de femmes, surtout les plus jeunes, subissent harcèlement et pressions pour les conduire à avorter. C’est le cas pour cette adolescente de 17 ans, domiciliée à Curepipe. Enceinte d’un mois, elle accuse sa maman.

Accompagnée de son père et d’une représentante de la CDU, l’adolescente a porté plainte à la police de Curepipe, où elle relate qu’elle a fait connaissance d’un Bangladais de 30 ans, voici 4 mois. Depuis, ils ont eu une liaison amoureuse et pendant le confinement la jeune fille a décidé d’héberger chez le trentenaire.

Le 5 avril dernier, elle apprend qu’elle est enceinte. Une semaine plus tard, soit le 12 avril, elle est retournée chez elle pour récupérer ses effets personnels et par la suite annoncer la bonne nouvelle à sa mère, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu.

Après leur conversation, sa mère lui a demandé de l’accompagner chez un médecin du privé pour un examen médical. Sur place, le docteur a prescrit à la jeune fille huit pilules abortives, le Cytotec.

Elle soutient que sa mère a insisté pour qu’elle prenne les médicaments pour avorter de son bébé. Furieuse, elle a rapporté l’affaire à la police.

La maman a été arrêtée puis relâchée sur parole.