Lyon : pas de libération pour l’agresseur de Marin

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Ce mercredi, la chambre d’application des peines a refusé la demande de libération conditionnelle de l’agresseur du jeune Marin.

La cour d’appel de Lyon s’est opposée à une remise en liberté de l’agresseur de l’étudiant, laissé pour mort après avoir défendu un couple pris à partie.

Ce mercredi, la chambre d’application des peines devait se prononcer sur une éventuelle demande de libération conditionnelle de l’agresseur de Marin. Âgé de 17 ans, ce dernier avait frappé violemment le jeune lyonnais à coup de béquille dans le quartier de la Part-Dieu en 2016. Marin a gardé de graves séquelles. L’agresseur avait été condamné en 2018 à 7 ans et demi de prison et était incarcéré à la maison d’arrêt de Roanne.

En avril, le juge d’application des peines avec accepté une demande de remise en liberté conditionnelle, mais le parquet avait fait appel. Ce mercredi, la chambre d’application des peines a refusé la libération conditionnelle.

Dans sa décision, la cour d’appel met notamment en avant le projet professionnel du détenu, « qu’elle estime insuffisamment abouti », mais aussi un risque de trouble à l’ordre public et « le fait que le traumatisme reste très présent chez la victime », souligne son avocate, Me Anne Guillemaut. Les juges ont estimé aussi que l’effort d’indemnisation de la partie civile – pour leurs frais de justice, le préjudice étant couvert par les assurances – n’était « pas suffisant ».

« Cette décision va être vécue comme un véritable soulagement par la famille », a commenté l’avocat de Marin, Me Dominique Arcadio. « L’arrêt de la cour évoque la situation de la victime, la gravité des blessures, la façon dont sa famille le vit… Cela rééquilibre de ce point de vue la décision rendue fin avril, dans laquelle Marin n’apparaissait pas », a-t-il ajouté, jugeant qu’une remise en liberté aurait été « prématurée ».

Onze jours dans le coma

Le 11 novembre 2016, Marin Sauvajon s’était interposé pour défendre un couple de quadragénaires pris à partie par cinq jeunes mécontents de leur baiser, non loin de la gare lyonnaise de La Part Dieu. L’un d’eux l’avait violemment frappé à la tête à coups de béquille.

Atteint d’un grave traumatisme crânien, le jeune homme s’était retrouvé onze jours dans le coma, entre la vie et la mort. Il souffre encore maintenant de lésions cérébrales.

En 2019, le président Emmanuel Macron avait remis à Marin Sauvajon l’insigne de Chevalier de la Légion d’honneur pour « services exceptionnels nettement caractérisés », le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner saluant alors une « immense leçon de courage ».

Poursuivi pour « violences avec usage ou menace d’une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente », son agresseur avait été condamné en mai 2018 à sept ans et demi de prison par la cour d’assises des mineurs de Lyon, qui avait retenu l’excuse de minorité. Il purge actuellement sa peine au centre de détention de Roanne (Loire).

Le 29 avril, le juge d’application des peines avait accepté la demande de remise en liberté conditionnelle de l’agresseur, âgé de 17 ans au moment des faits. Le parquet avait fait appel.

L’agresseur purge actuellement sa peine – dont plus de la moitié est écoulée compte tenu de sa période d’incarcération provisoire – au centre de détention de Roanne (Loire).

« Son attitude s’est améliorée mais elle n’était pas exemplaire au début », ajoute Me Arcadio en évoquant une vingtaine de sanctions disciplinaires. « Surtout pour des histoires de téléphones portables. Et depuis un an, il n’y a rien eu », relativise Me Guillemaut.



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