L’Uluru, rocher sacré des Aborigènes d’Australie, officiellement interdit aux grimpeurs

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Avant de prendre cette mesure, des panneaux avaient été installés pour inciter les visiteurs à ne pas entreprendre l’escalade du site, considérée comme une profanation et un manque de respect.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h56

Temps de Lecture 2 min.

La barrière proclame la fermeture définitive de l’accès à l’Uluru, également connu sous le nom d’Ayers Rock, dans le parc national Uluru-Kata Tjuta, dans le Territoire du Nord en Australie, dans la soirée du 25 octobre.
La barrière proclame la fermeture définitive de l’accès à l’Uluru, également connu sous le nom d’Ayers Rock, dans le parc national Uluru-Kata Tjuta, dans le Territoire du Nord en Australie, dans la soirée du 25 octobre. SAEED KHAN / AFP

Au coucher du soleil, vendredi 25 octobre, après la descente des derniers touristes, les gardes ont définitivement refermé les portes d’accès à Urulu – également connu sous le nom d’Ayers Rock –, rocher sacré dans la culture aborigène et situé au cœur du désert australien.

L’accès au monolithe géant aux teintes rouges haut de 348 mètres avait été ouvert aux touristes dans les années 1950. Mais, en 2017, les Aborigènes Anangu, propriétaires du lieu qu’ils vénèrent depuis des dizaines de milliers d’années, ont décidé de son interdiction.

Avant de prendre cette mesure, des panneaux avaient été installés pour inciter les visiteurs à ne pas entreprendre l’escalade d’Uluru dans un souci de protéger le site des dommages environnementaux mais aussi d’assurer la sécurité des touristes.

Un panneau expliquait alors :

« Nous, les Anangu, les propriétaires traditionnels, avons cela à vous dire : la montée n’est pas interdite mais nous vous demandons de respecter notre loi et notre culture en ne grimpant pas dessus. Nous sommes responsables de la sécurité de ceux qui visitent notre terre. La montée peut être dangereuse. Trop de gens sont morts en train d’essayer de grimper Uluru. »

En vain.

Et, ces derniers mois, une vague de curieux, désireux de se retrouver en haut du monolithe avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, a déferlé sur le site.

« Escalader le Mémorial de la guerre »

Vendredi matin, des centaines de personnes ont attendu pendant des heures de pouvoir entamer la montée, prohibée jusqu’en milieu de matinée en raison de vents violents.

Pour de nombreux touristes, l’escalade d’Uluru fait partie des choses à faire absolument quand on visite l’Australie. Certains Aborigènes Anangu regrettaient, eux, que le lieu soit devenu « un parc à thème ». Les touristes seront toujours autorisés à visiter le parc national d’Uluru-Kata Tjuta, dans lequel ils peuvent se promener ou découvrir le patrimoine indigène.

Samedi, au 34e anniversaire de la restitution d’Uluru à ses propriétaires traditionnels, les Aborigènes Anangu prévoient une cérémonie sur le site pour célébrer l’interdiction de grimper sur le rocher.

Dans les douze mois jusqu’à juin, plus de 395 000 personnes ont visité le Parc national Uluru-Kata Tjuta, soit 20 % de plus que l’année précédente, selon Parks Australia. Environ 13 % d’entre eux ont fait l’ascension du rocher.

Le ministre des affaires indigènes Ken Wyatt a comparé, sur la chaîne Australian Broadcasting Corporation (ABC), cet afflux à « une ruée de gens qui voudraient escalader le Mémorial australien de la guerre ».

« Nos objets sacrés, communauté par communauté, sont d’une importance absolue dans l’histoire de cette nation de peuples. »

S’attaquer aux pentes d’Uluru n’était pas chose aisée et au moins 35 personnes sont mortes lors de son ascension depuis son ouverture aux touristes. L’été, les températures peuvent y atteindre 45 degrés Celsius.



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