LRM pilonne le RN, « cheval de Troie » de Trump et Poutine

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Lors d’une séance de questions sur Facebook, hier, le premier ministre a fustigé ceux qui « prétendent défendre le peuple et la nation », mais se font « les relais chez nous de gens dont l’intérêt est d’affaiblir l’Europe ».

Par Cédric Pietralunga et Alexandre Lemarié Publié aujourd’hui à 03h51, mis à jour à 04h36

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Edouard Philippe et Nathalie Loiseau lors d’un événement de campagne en amont des élections européennes, à Caen (Normandie), le 6 mai.
Edouard Philippe et Nathalie Loiseau lors d’un événement de campagne en amont des élections européennes, à Caen (Normandie), le 6 mai. DAMIEN MEYER / AFP

« On va faire feu général contre le RN [Rassemblement national] dans la dernière ligne droite », se projetait un stratège macroniste, il y a dix jours. Sans savoir que l’actualité viendrait lui fournir des munitions.

Une semaine avant les élections européennes, l’arrivée à Paris de Steve Bannon, ex-stratège de Donald Trump et soutien de Marine Le Pen, ainsi que le scandale russe éclaboussant l’allié autrichien du parti d’extrême droite, ont fourni une occasion rêvée pour la majorité d’attaquer son principal rival pour le scrutin du 26 mai.

« Influence étrangère »

Depuis samedi, les partisans d’Emmanuel Macron mènent une offensive coordonnée contre le RN, accusé d’être « une marionnette » au service de puissances extérieures. Un « cheval de Troie », qui défendrait les intérêts de Vladimir Poutine et de Donald Trump, avant ceux des Européens et des Français.

Lire aussi : Le PS et Les Républicains veulent sortir du duel Macron-Le Pen pour les Européennes

De l’exécutif, aux piliers de la campagne, jusqu’aux députés La République en marche (LRM), tous ont relayé ce message pour torpiller la formation de Marine Le Pen.

A commencer par le premier ministre. Dimanche 19 mai, lors d’une séance de questions diffusée sur Facebook, Edouard Philippe a dénoncé ceux qui « prétendent défendre le peuple et la nation » mais se font « les relais chez nous de gens dont l’intérêt est d’affaiblir l’Europe ».

« Ce que veut Mme Le Pen, c’est se vassaliser devant M. Poutine et devant M. Trump », a appuyé la tête de liste LRM, Nathalie Loiseau, sur France 3. Certains, comme le directeur de campagne de la liste de la majorité Stéphane Séjourné, voient ces ingérences étrangères comme « une atteinte à la souveraineté ». « L’extrême droite française est vendue à l’extrême droite américaine et à la Russie, affirme-t-il au Monde. La concomitance de la présence de Bannon à Paris et le scandale Strache [en Autriche] nous prouvent bien qu’il n’y a pas de fantasme à parler d’influence étrangère sur cette élection. »

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