L’ouragan Dorian s’affaiblit, mais reste menaçant en remontant la Côte est des Etats-Unis

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L’ouragan a été rétrogradé en catégorie 1 alors qu’il se rapproche de la côte de la Caroline du Nord après avoir ravagé une partie des Bahamas.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h58

Temps de Lecture 3 min.

Vue aérienne des dommages causés par l’ouragan Dorian à Marsh Harbour, la principale ville de l’île de Grand Abaco, aux Bahamas, le 5 septembre 2019.
Vue aérienne des dommages causés par l’ouragan Dorian à Marsh Harbour, la principale ville de l’île de Grand Abaco, aux Bahamas, le 5 septembre 2019. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

L’ouragan Dorian a été rétrogradé en catégorie 1 – la catégorie la plus basse –, vendredi 6 septembre en début de matinée, alors qu’il poursuivait sa lente remontée de la Côte est des Etats-Unis après avoir ravagé une partie des Bahamas.

Selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC) à 6 heures GMT (8 heures, heure de Paris), Dorian se rapprochait de la côte de la Caroline du Nord à la vitesse de 24 km/h, avec des vents soufflant à environ 150 km/h. « Un lent affaiblissement est attendu durant les prochains jours. Toutefois, Dorian devrait rester un ouragan puissant au fur et à mesure que son centre se déplace près ou le long de la côte de Caroline du Nord » durant les prochaines heures, ajoute le NHC, avertissant que la côte de cet Etat pourrait connaître par endroits une dangereuse montée de l’eau.

Le centre de l’ouragan devrait remonter vers le sud-est de la Nouvelle-Angleterre (nord-est des Etats-Unis) vendredi soir et samedi matin, puis jusqu’en Nouvelle-Ecosse (Canada) tard samedi, selon le NHC.

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Ordres d’évacuation

« Dorian a la Caroline du Nord dans son viseur. La nuit sera longue », avait averti jeudi soir sur CNN Roy Cooper, le gouverneur de cet Etat déjà lourdement frappé l’an dernier, à la même époque, par l’ouragan Florence. Selon les autorités locales, plus de 200 000 foyers étaient privés d’électricité en Caroline du Sud, où 33 refuges ont été ouverts. De nombreux habitants des zones côtières avaient obéi aux ordres d’évacuation ; d’autres avaient bardé leur maison de contre-plaqué.

Le président, Donald Trump, a assuré suivre la situation de près, tweetant jeudi s’être entretenu par téléphone avec M. Cooper ainsi qu’avec les gouverneurs des Etats de Caroline du Sud et de Géorgie, touchés plus tôt par Dorian. Il a salué le travail des secouristes mobilisés le long de la côte.

Plusieurs parties de la côte sud-est des Etats-Unis, où vivent des millions de personnes, ont été placées en état d’urgence, et des ordres d’évacuation obligatoires ont été émis par endroits.

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Aux Bahamas, « c’est l’enfer partout »

Aux Bahamas, les plaies laissées par le passage de Dorian, classé en catégorie 5 quand il a frappé l’archipel dimanche, mettront sans doute très longtemps à se refermer. Le bilan officiel a été rehaussé à 30 morts, a annoncé jeudi soir à CNN le premier ministre bahamien, Hubert Minnis. Mais il risque de s’alourdir considérablement, ont prévenu les autorités de l’archipel. La dévastation causée par l’ouragan, particulièrement dans les îles Abacos et celle de Grand Bahama, va durer « des générations », selon M. Minnis.

Des hélicoptères américains et britanniques procédaient à des évacuations médicales ainsi qu’à une évaluation aérienne des dégâts pour aider à coordonner l’aide. Les garde-côtes américains ont rapporté avoir secouru 201 personnes aux Bahamas jeudi.

Les Nations unies ont estimé que plus de 70 000 personnes avaient « besoin d’une aide immédiate » dans l’archipel, selon des chiffres préliminaires, et s’apprêtent à acheminer huit tonnes de vivres. Le Programme alimentaire mondial (PAM) met en place un pont aérien depuis le centre de l’ONU à Panama pour acheminer vers les deux principales îles des Bahamas de quoi créer deux plates-formes logistiques. Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les affaires humanitaires, Mark Lowcock, a expliqué mercredi que l’organisation avait débloqué un million de dollars de son fonds d’urgence.

Les images de paysages ravagés, de bateaux couchés sur terre et de maisons affaissées faisaient craindre le pire. L’émotion, mais aussi parfois la colère étaient palpables dans les îles Abacos. « Nous devons partir. Ça va faire quoi, 4 ou 5 jours maintenant ? Il est temps de bouger et de sortir les gens d’ici », a confié à l’Agence France-Presse (AFP) Brian Harvey, un Canadien de Montréal, qui était à bord de son bateau et a « tout perdu ». En vie, il s’estime chanceux. « Mais c’est l’enfer partout. »

Marsh Harbour, principale ville des îles Abacos, a été détruite à 60 %, selon le premier ministre. En la survolant, des journalistes de l’AFP ont vu des centaines de maisons au toit envolé, des rues entières submergées par les inondations, des bateaux et des habitations en miettes.

Selon la Croix-Rouge, 13 000 maisons pourraient avoir été endommagées ou détruites aux Bahamas.



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