Lors d’une assemblée, dimanche : les employés de l’industrie sucrière brandissent la menace de grève 

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Les employés de l’industrie sucrière mettent la pression sur le PM, Pravind Jugnauth, et sur le ministre de l’Agro-industrie, Mahen Seeruttun. Ils ont voté à main levée trois résolutions lors d’une assemblée des travailleurs, le dimanche 29 septembre 2019 au Rabita Hall. Ils ont fait comprendre qu’ils ont un fort ‘bargaining power’.

Les trois résolutions votées dimanche portent sur une augmentation salariale intérimaire à partir de janvier 2020 de Rs 700 à Rs 1 000, une réforme sociale « réforme de la terre » basée sur une distribution équitable des terres dans le cadre d’un nouveau plan VRS et finalement utiliser leur ‘bargaining power’ à l’approche des élections générales.

Selon le porte-parole du Joint Negotiating Panel (JNP), Ashok Subron, les travailleurs « ont fait entendre leurs voix et envoient un message très fort au gouvernement et au Premier ministre », surtout après le rapport du Joint Technical Committee. Ce rapport avait été finalisé sans la participation des représentants des employés, explique le syndicaliste. 

« À partir de cette date du dimanche 29 septembre 2019, nous déclenchons une campagne pour la réforme de la terre. Les travailleurs qui choisissent de prendre leur retraite réclament une compensation monétaire équivalant à deux mois de salaire par année de service, ainsi que de 21-25 perches de terres agricoles avec la possibilité de construire une maison sur un tiers du terrain. Ces travailleurs pourront alors utiliser ce terrain pour la culture ou la transformer en ferme photovoltaïque », explique le porte-parole du JNP.

Les travailleurs ont également donné l’autorisation aux dirigeants syndicaux de faire des actions syndicales en cas d’échec, car ils sont d’avis que « le gouvernement a oublié les travailleurs de l’industrie sucrière », ajoute Ashok Subron. Ainsi, le panel pourra avoir recours à trois actions syndicales, dépendant de la situation. Soit une grande manifestation de 3000 personnes devant le bureau du Premier ministre. La deuxième possibilité est une grève de la faim collective « qui est le dernier recours» et finalement une répétition de la grande grève de 2014, en novembre 2019. En 2014, à la veille des élections générales, le JNP avait déclenché une grève industrielle qui avait duré neuf jours. Toutefois, Ashok Subron explique qu’ils ne veulent pas en arriver là, la porte étant toujours ouverte pour un apaisement. « On espère que Pravind Jugnauth et Mahen Seeruttun arrêtent de favoriser les propriétaires des établissements sucriers. Ils devront faire un choix entre l’argent du financement politique provenant de ces grands patrons et le vote des travailleurs », affirme Ashok Subron.

D’ailleurs, le JNP enverra des correspondances à tous les partis politiques pour connaître leurs positions sur les demandes des employés dans le cadre de la campagne électorale. 

À savoir que des négociations sont programmées ce lundi 30 septembre 2019 à l’établissement sucrier de Bel-Air/St-Felix. Les syndicalistes comptent faire la proposition pour la « réforme de la terre » au patron de l’usine.

Mahen seeruttun rassure les employés

Contacté pour son point de vue sur les revendications des employés de l’industrie sucrière, le ministre Mahen Seeruttun affirme que le gouvernement n’a pas « tourné le dos » aux travailleurs. Il travaille d’arrache-pied pour trouver une solution à long terme au problème que rencontre l’industrie. 

D’ailleurs, une équipe de la Banque mondiale doit rédiger un rapport sur l’avenir de l’industrie. Mahen Seeruttun explique qu’une réunion avec les représentants syndicaux est prévue d’ici une semaine pour trouver une solution. Le ministre explique aussi qu’il a rencontré les représentants du patronat la semaine dernière pour engager les négociations.

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Defi Media

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