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Depuis quelques années la pêche au lancer, à l’aide d’une canne et d’un moulinet, a pris un essor conséquent à Maurice. Par conséquent, les magasins spécialisés ont poussé comme des champignons. Tant est si bien que le marché est devenu très compétitif, permettant aux amateurs de pêche d’avoir une multitude de choix de matériel.
Auparavant plutôt rares, les enseignes de pêche ont poussé comme des champignons ces dernières années. Rien que l’année dernière, plusieurs ont ouvert leurs portes. D’autres ouvertures sont déjà prévues pour cette année. Le business de la pêche se porte bien notamment grâce à l’explosion de la pêche au lancer (pêche au leurre). Cette technique de pêche nécessite un type de canne spécifique accompagné d’un moulinet. D’autant plus qu’elle peut se pratiquer du bord, en bateau et même en kayak.
Réseaux sociaux.
Cet engouement pour la pêche au lancer est en grande partie dû aux réseaux sociaux. Depuis quelques années, les vidéos et photos de pêche ont commencé à envahir les plateformes de partage tels que Facebook et YouTube. Les vidéos de Nawaz Rumjauny, alias NZ Fishing, dont nous vous parlions dans une précédente édition, en collaboration avec le magasin Techspot, n’y sont certainement pas étranger. Une publicité gratuite qui a intéressé beaucoup plus de personnes. “Quand les internautes ont vu des gens attraper beaucoups de poissons, ça les a titillé, ils ont eu envie de faire de même”, dit Derek Li, propriétaire de Izumi Systems Ltd.
La situation actuelle fait beaucoup d’heureux. Les produits se vendent bien. D’une part la frénésie d’achat n’est pas près de s’estomper et de l’autre, les magasins proposent de plus en plus de nouveaux produits ou de nouvelles variétés de produits. “Le marché s’agrandit. Beaucoup de jeunes découvrent la pêche. Il y a beaucoup de potentiel. C’est un sport très accessible comme nous sommes sur une île et donc entourée d’eau. Plus le client a le choix, mieux c’est pour lui. Nous, au magasin, nous allons chercher des produits qui fonctionnent bien dans les pays ayant le même climat que le notre”, soutient Faheem Naseevem, propriétaire de Fishing Camp.
Les leurres très prisés.
Selon les gérants des magasins, les leurres sont les produits les plus vendus. Il faut dire qu’il y en a pour tous les goûts. Les fabricants rivalisent d’originalité pour concevoir des leurres plus productifs mais aussi plus tape à l’œil incitant la clientèle à l’achat. La vente des leurres est aussi motivée par le fait qu’ils se perdent fréquemment lors des parties de pêche. Ils restent souvent accrochés aux coraux ou alors dans les gueules de gros spécimens qui finissent par briser la ligne. Par ailleurs, la compétition a provoqué la venue de nombreuses imitations sur le marché. “Beaucoup font venir des imitations de bonnes marques de leurres et le vendent à bas prix. Ça complique un peu les choses. Vous en verrez aussi qui vous feront la guère des prix sur des produits originaux juste pour vendre plus que vous et ce, même si ça diminue nettement leur marge de profit”, soutient Tawfiq Doomah, directeur de Techspot.
Dans les magasins, on retrouve aussi le matériel essentiel tels que le moulinet, la canne et les lignes qui se déclinent en nylon et tresse parmi d’autres. Pour les kayakistes, les Portable Floating Device (gilet de sauvetage), fish finders, radios et autres accessoires sont également disponibles.
Pêche durable.
Si beaucoup surfent sur cet élan, d’autres estiment que le marché est déjà saturé. En témoigne le recul de leurs chiffres d’affaires comparé à quelques années de cela. “Notre chiffre d’affaires a baissé par 20 %. Il y a définitivement trop de magasins et pas suffisamment de clients. Il y a trop de compétition”, souligne Derek Li. En parallèle, le marché des kayaks a également explosé ces dernières années. Mais il semblerait que la vente de kayaks neufs est de moins en moins profitable. “Il faut débourser beaucoup pour un profit minime et la vente est lente. Nous n’en importons pratiquement que sur commande désormais.”
Quelques enseignent sont conscientes de la nécessité de pratiquer une pêche soutenable. Ainsi, les gérants éduquent la clientèle à ce sujet. Dans des vidéos qu’ils postent sur le net, ils encouragent le Catch and Release principalement pour les petits poissons. Ils encouragent également les pêcheurs à conserver que ce qu’ils pourront consommer. Faheem Naseevem explique qu’il se tourne de plus de plus vers des produits écologiques ne laissant pas de trace carbon.
Kit pour débutants
Pour ceux qui débutent la pêche au lancer, il est essentiel de savoir quel type de matériel choisir. Sinon quoi l’expérience risque de vite devenir plus une corvée. Scope vous donne une idée de ce qu’il faut.
La canne : Une canne légère de 2m10 environ en carbon est recommandée pour pouvoir lancer loin en se fatiguant moins. (Prix : environ Rs 1 200)
Le moulinet : un moulinet de série 2 000 à 3 000 est à privilégier pour pouvoir lancer loin également. (Prix : environ Rs 1 300)
La ligne : Une tresse (braided line) est souhaitable toujours dans l’optique de lancer loin mais également pour plus de solidité. Pour de meilleures sensations lors du combat avec le poisson, la ligne ne doit pas dépasser les 20 livres. (Prix : environ Rs 250)
Le bas de ligne : Le bas de ligne est essentiel. Le fluocarbon est à privilégier car solide est quasiment invisible dans l’eau, augmentant les chances d’attraper du poisson. (Prix : environ Rs 225)
Note : Le kit coûte de Rs 1400 à Rs 4000 dépendant des marques.
Leurre dure
Les leurres durs se composent de plusieurs variétés. La cuillère est sans doute le leurre le plus utilisé dans nos lagons. Ne nécessitant pas de grandes connaissances, le leurre dure permet d’attraper des poissons assez facilement si les conditions sont réunies. C’est-à-dire, s’il y a du poisson à l’endroit où vous pêcher, ci ceux-là sont entrain de se nourrir au moment où vous pêcher et si le courant et la marée sont en votre faveur. Il en existe des flottants, des coulant et des leurres en suspension. Chacun permettant d’attirer le poisson à des niveaux d’eau différents.
Leurre souple
On peut dire que la technique au leurre souple est quelque part le niveau au dessus. En général, le leurre souple est monté sur un hameçon à tête plombée, ce qui lui confère un poids suffisant pour pouvoir le lancer. Cet hameçon particulier permet aussi au leurre de couler et s’approcher du fond. Elle est utilisée aussi bien dans le lagon qu’en haute mer. Elle nécessite cependant une certaine connaissance de la. Le débutant verra son appât s’accrocher à toutes les structures tels que les rochers et les coraux. Un apprentissage de maniement est ainsi nécessaire avant la maîtrise de ce type de leurre.
Le jig
Généralement dédié à la pêche en haute mer, le jig a besoin de profondeur pour agir. L’appât est dur et coulant. Ce type de pêche nécessite une canne spécifique, pas très longue mais très puissante et un type de moulinet adapté.
Le bulle d’eau
D’autres préfèrent le bulle d’eau ; flotteur très bruyant qui est monté sur un set up dont le bas de ligne est rattaché à un appât tel qu’un petit calamar en plastique. Cette technique est surtout dédiée à la pêche aux carangues.
Le popper
Également principalement dédié à la carangue, le popper est un appât de surface qui provoque beaucoup de bruit. Son action est très agressive et attirera généralement les gros spécimens.
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