Loiret : deux pompiers mis en examen pour agressions sexuelles sur des mineurs

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Un « adjudant-chef » des pompiers volontaires organisait des soirées durant lesquelles il abusait de recrues mineurs. L’une d’elle est devenue à son tour un prédateur.

Deux pompiers volontaires de 50 et 21 ans mis en examen à Montargis (Loiret) pour agressions sexuelles sont soupçonnés d’avoir agressé au total 13 mineurs et d’avoir agi hors du cadre professionnel, a annoncé jeudi le procureur de la République Loïc Abrial.

S’ils n’ont jamais agi ensemble, l’enquête a révélé un lien troublant. Le pompier de 21 ans était l’une des victimes du quinquagénaire, avant de devenir, plus tard à son tour un prédateur.

C’est le capitaine Michel Gougou, président de l’union des sapeurs-pompiers du Loiret, qui a donné l’alerte fin juillet 2019 sur des « fêtes » organisées par le quinquagénaire : « Quand on me dit que le dress-code pour aller à ces soirées, c’est nu, et que la consommation d’alcool et de tabac est de rigueur, ça m’inquiète », confit-il à France Bleu Loiret.

Interpellé le 5 août, le premier pompier par lequel l’affaire a démarré est un « adjudant-chef » qui est en détention depuis. « Il a agressé six garçons qui pour les plus jeunes avaient 12-13 ans au début des agressions », selon le procureur.

Charisme et soirées alcoolisée

Ces derniers se rendaient à son domicile où « il y avait consommation d’alcool lors des soirées passées chez lui ». « Il leur proposait une certaine proximité. Il en invitait à dormir avec lui », a souligné Loïc Abrial.

Il s’agit d’un homme « très apprécié, admiré » qui « avait fait preuve de beaucoup de professionnalisme dans de nombreuses missions », selon le procureur.

«Comme un père de substitution»

« Il avait du charisme et exerçait une certaine fascination sur les jeunes. Certains le décrivaient même comme un père de substitution. Et c’est pour cette raison que les victimes ont mis du temps à prendre la parole », a précisé le magistrat.

Cet homme « reconnaît en partie les faits » et « risque dix ans d’emprisonnement ».

Le formateur placé sous contrôle judiciaire

Présenté à une juge d’instruction le 9 janvier, le formateur de 21 ans a été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire. « On (lui) reproche d’avoir agressé sept garçons et filles, de 14 à 17 ans à l’époque des faits, entre 2014 et 2019. »



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