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Le ministère du Tourisme et le State Law Office comptent venir d’ici quelques semaines avec de nouveaux règlements interdisant les locataires de campements, appartements et autres résidences touristiques à placer leur produit sur des sites de location, tel Airbnb, sans qu’ils ne soient conformes à un certain standard.
Selon nos sources au ministère du Tourisme, environ 5 000 logements sont proposés en logement sur ces sites ou ailleurs. Si environ un millier d’entre eux sont enregistrés auprès de la Tourism Authority et respectent ainsi un certain niveau de prestation de service, le reste est mis en location de manière illégale.
Et cela résulte d’une part en un manque à gagner pour le gouvernement sous forme d’impôts. On parle ici de plusieurs dizaines de millions de roupies qui échappent totalement au fisc. D’autre part, plusieurs centaines de ces logements ternissent l’image du pays, car l’offre placée dans les petites annonces par le propriétaire ne correspond pas à la réalité. « Beaucoup d’étrangers se sont fait avoir de cette manière. Ils ont loué un endroit qui leur semblait intéressant, mais quand ils se sont rendus sur place, ils ont été déçus. Ils en ont retenu une mauvaise expérience et ne feront pas une bonne pub pour la destination », explique-t-on au ministère.
C’est à la Tourism Authority qu’il incombe de mettre de l’ordre. Mais, depuis sa création, en 2006, elle n’est pas parvenue à remplir cette mission, pour diverses raisons.
Une d’entre elles étant la difficulté de dénicher ces logements loués illégalement. Pour pallier ce problème, le gouvernement a trouvé une autre tactique. Le ministère du Tourisme a pris contact avec des prestataires de service, tels qu’Airbnb. Il leur est demandé de ne plus accepter des annonces provenant de propriétaires qui ne sont en règle avec les autorités mauriciennes.
Au niveau du ministère, on affirme qu’Airbnb est réceptif à leur demande et qu’ils sont en train de définir les modalités.
Avant de pouvoir être enregistré auprès des autorités mauriciennes, un cahier de charges sera imposé aux propriétaires de ces campements. La loi prévoit déjà que les locataires de résidences destinées aux touristes se plient à un certain nombre de règles. Parmi : l’obligation d’équiper le bien qu’ils louent de caméras de surveillance, que le système de sécurité soit relié à une société de gardiennage, un niveau sanitaire préétabli, des climatiseurs dans certaines pièces, etc. Dans un second temps, le ministère réfléchit sur la possibilité de venir avec un « green label ».
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