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Un Gersois âgé d’une quarantaine d’années a été déféré, ce samedi après-midi, au pôle de l’instruction d’Agen et présenté à un juge qui l’a mis en examen pour «viol», «violences volontaires» et «menaces de mort réitérées, des infractions aggravées par le fait qu’elles ont été commises sur son épouse qui est aussi la mère de leurs deux enfants. Celle-ci s’était présentée dimanche dernier, à la gendarmerie de L’Isle-Jourdain, pour déposer plainte. Une plainte qui vise des faits commis le samedi 14 septembre, au domicile conjugal. Entendue par les enquêteurs, la victime aurait inscrit le comportement violent de son époux dans le temps, disant subir des violences habituelles, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles, depuis l’année 2001. La plaignante aurait aussi été la cible, plus d’une fois, de menaces de mort, proférées par son mari.
Le mis en cause étant en déplacement professionnel, les gendarmes ont attendu son retour, jeudi, pour l’interpeller et le placer en garde à vue. De source proche de l’enquête, le mari aurait expliqué que les violences pouvaient être réciproques. Il aurait reconnu la scène de violence du 14 septembre et le rapport sexuel, admettant du bout des lèvres avoir entendu son épouse lui dire «Arrête !», mais il conteste la notion de viol.
Charlotte Beluet, procureur d’Auch a ouvert une information judiciaire auprès d’un juge du pôle de l’instruction d’Agen, puisqu’un des faits visés (le viol par conjoint ou concubin) relève d’une procédure criminelle.
Il appartiendra donc au juge agenais de poursuivre les investigations dans ce douloureux dossier de violences conjugales. Hier soir, le mari a été placé sous contrôle judiciaire.
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