L’Iran lève l’accusation d’espionnage contre la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah

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« L’accusation d’espionnage a été levée », a déclaré mardi 7 janvier l’avocat de l’universitaire franco-iranienne détenue en Iran depuis juin, se réjouissant de l’abandon de ce chef d’accusation passible de la peine de mort. Les autorités judiciaires iraniennes ont levé l’accusation d’espionnage qui pesait sur Fariba Adelkhah, qui demeure néanmoins poursuivie pour trois autres motifs, a fait savoir Saïd Dehghan.

Le 24 décembre, après sept mois de détention à Téhéran, la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, qui est accusée d’espionnage par la justice de la République islamique, a entamé une grève de la faim avec une de ses codétenues, l’universitaire australienne Kylie Moore-Gilbert. Dans une lettre que les deux femmes ont pu faire parvenir de manière clandestine à l’extérieur de la prison où elles sont détenues, et qui a été relayée par le Centre pour les droits de l’homme en Iran, ainsi que par des soutiens de Fariba Adelkhah à Paris, elles annoncent avoir cessé de s’alimenter « au nom de tous les universitaires et les chercheurs en Iran et au Moyen-Orient que l’on emprisonne injustement (…) pour avoir fait leur travail » et dénoncent des actes de « tortures psychologiques ».

Accusée de s’être livrée à des activités dissimulées de renseignement, Mme Adelkhah avait été arrêtée à son domicile le même jour que son collègue français et ami Roland Marchal, interpellé, pour sa part, à son arrivée à l’aéroport de Téhéran. M. Marchal, spécialiste de l’Afrique de l’Est, venait rendre visite à Mme Adelkhah. Motivés par des accusations similaires à celles qui pèsent sur sa collègue, son arrestation et son emprisonnement n’avaient pas été rendus publics avant le mois d’octobre.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Les chercheurs français détenus en Iran sont voués à une incarcération sans fin »

La double nationalité, française et iranienne, de Mme Adelkhah, anthropologue, directrice de recherche au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, n’est pas reconnue par Téhéran.

Lire l’éditorial du « Monde » : L’Iran doit libérer les chercheurs étrangers détenus

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