L’Inde annonce avoir bombardé un camp terroriste dans le Cachemire pakistanais

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Le Pakistan conteste cette version, affirmant avoir repoussé une brève incursion de l’armée de l’air indienne sur son territoire.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h17, mis à jour à 08h24

Temps de Lecture 2 min.

Le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Asif Ghafoor, a diffusé des photos montrant l’impact de la charge explosive dans un endroit boisé.
Le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Asif Ghafoor, a diffusé des photos montrant l’impact de la charge explosive dans un endroit boisé. HANDOUT / AFP

L’Inde a annoncé, mardi 26 février, avoir mené au petit matin une « frappe préventive » sur un territoire contrôlé par le Pakistan. La frappe visait le principal camp d’entraînement du groupe islamiste Jaish-e-Mohammed (JeM), qui a revendiqué l’attentat-suicide qui a tué 41 paramilitaires Indiens au Cachemire, le 14 février.

Vijay Gokhale, un haut responsable de la diplomatie indienne, a donné des détails lors d’une conférence de presse :

« Dans cette opération, un très grand nombre de terroristes, de formateurs, de hauts commandants et de djihadistes entraînés aux attentats-suicides de Jaish-e-Mohammed ont été éliminés. »

Selon les autorités indiennes, JeM, l’un des groupes armés les plus actifs contre New Delhi dans la rébellion séparatiste au Cachemire, préparait de nouveaux attentats-suicides en Inde. « Au vu du danger immédiat, une frappe préventive est devenue absolument nécessaire », a assuré M. Gokhale. Ce dernier a affirmé que le camp ciblé était situé en forêt au sommet d’une colline, à l’écart des populations civiles.

Sur l’attentat du 14 février : Narendra Modi prépare une riposte de l’Inde au Pakistan

La version indienne des événements diffère toutefois de celle livrée, plus tôt, par le Pakistan. Selon le général Asif Ghafoor, porte-parole de l’armée, l’armée de l’air indienne a « violé » la ligne de contrôle mais son homologue pakistanaise « s’est aussitôt mobilisée » et « les avions indiens sont repartis » sans faire de victime.

« Confrontés à la réponse opportune et efficace de l’armée de l’air pakistanaise, [ils] ont largué en hâte une charge explosive en s’enfuyant qui est tombée près de Balakot. Pas de victimes ni de dégâts », a ajouté le général Ghafoor, qui a publié des photos montrant, selon lui, l’impact de l’explosion dans un endroit boisé.

Militants islamistes et rébellion armée

Selon des médias indiens, les avions ont frappé plusieurs cibles, dont des camps gérés par JeM. La chaîne CNN News 18 fait état de « près de 200 victimes des frappes indiennes », citant des « sources gouvernementales haut placées ». L’agence de presse indienne ANI affirme, pour sa part, que douze avions Mirage 200 ont frappé dans la nuit des camps insurgés sur le territoire pakistanais.

L’Inde accuse de longue date le Pakistan de soutenir en sous-main les infiltrations de militants islamistes et la rébellion armée au Cachemire indien, ce qu’Islamabad a toujours démenti.

L’attentat du 14 février a suscité une vague de colère en Inde et des appels à des représailles. Le premier ministre, Narendra Modi, qui cultive une image d’homme fort et briguera un second mandat au printemps, est sous pression de son opinion publique et des commentateurs pour procéder à une réplique musclée.

Islamabad, qui nie soutenir les infiltrations de militants islamistes au Cachemire indien ainsi que les activités des rebelles séparatistes armés, comme l’en accuse New Delhi, a menacé de répliquer en cas de représailles indiennes.

Lire notre récit : L’agonie sans fin du Cachemire

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