L’île de Paros, dans les Cyclades, met tout en œuvre pour sauver la saison touristique

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L’île de Paros, dans les Cyclades, en 2015.

Le front de mer de Parikia, capitale et port principal de l’île grecque de Paros, reprend vie lentement après près de deux mois de confinement. Les terrasses des cafés se déploient face à la mer Egée, les restaurateurs et les hôteliers rénovent minutieusement les devantures de leurs établissements. Malgré une réouverture autorisée le 1er juin, les touristes manquent cruellement à l’appel. Les vols internationaux vers Athènes depuis 29 pays, dont une quinzaine de l’Union européenne, ne doivent reprendre que le 15 juin. Et l’aéroport de Paros ne sera remis en ­service que le 1er juillet.

En attendant, une grande partie des maisons blanches aux volets bleus restent closes. Les ruelles étroites fleuries de bougainvilliers sont désertes comme jamais en cette période de l’année. Alors, le maire de Paros, Markos Kovaios, chemise blanche retroussée et sourire aux lèvres, enchaîne les interviews auprès des médias grecs et étrangers : « Paros est une destination sûre, nous n’avons eu aucun cas de coronavirus et nous nous sommes préparés comme aucune autre île à recevoir les touristes. » Le SAMU grec semble être venu en renfort de cette opération de communication : à quelques mètres de l’embarcadère, le centre de santé publique accueille une équipe arrivée spécialement d’Athènes pour parer à l’éventuelle apparition de cas de Covid-19 sur l’île.

Des cliniques privées réquisitionnées

Une formation intitulée « Be Safe » est prodiguée au personnel médical de Paros. « Nous commençons par vérifier le matériel à disposition de la clinique : masques, blouses, lunettes de protection, antiseptiques, gants… Nous expliquons les précautions à prendre pour leur utilisation », note Petros Koukopoulos, un des formateurs du SAMU, devant une audience attentive.

Puis des simulations et des cas pratiques sont mis en place. « Quel est le protocole à suivre si une personne se présente avec de la fièvre et de la toux ? », interroge Petros Koukopoulos. « Nous filtrons ce cas à l’entrée grâce à un bref questionnaire et nous l’emmenons par la porte arrière de la clinique dans le conteneur situé dans la cour pour un examen et un test », répond, motivée, une infirmière.

Si le test se révèle positif, le malade sera emmené dans un hôtel désigné par l’organisme grec du tourisme et chargé d’accueillir les patients atteints du Covid-19. Quatre cliniques privées pourront également être réquisitionnées pour prêter main-forte au centre public. En fonction de la gravité des symptômes, les patients pourront être transportés par bateau ou par hélicoptère sur l’île de Syros, la préfecture des Cyclades, qui ­dispose d’un hôpital, ou à Athènes.

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