libération d’un blogueur condamné pour « intelligence avec l’étranger »

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Merzoug Touati avait été arrêté après avoir publié un entretien avec un responsable israélien et appelé à des manifestations.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h36

Temps de Lecture 1 min.

Le blogueur algérien Merzoug Touati.
Le blogueur algérien Merzoug Touati. DR

Un blogueur algérien, dont la condamnation à sept ans de prison pour « intelligence avec l’étranger » avait été récemment annulée, a été de nouveau reconnu coupable, lundi 4 mars, mais l’allégement de sa peine a permis sa libération, a annoncé à l’AFP son avocat.

Incarcéré depuis janvier 2017, Merzoug Touati, 30 ans, avait été arrêté après avoir publié sur son blog un entretien avec un responsable israélien et appelé à des manifestations. Il avait été condamné en mai 2018 en première instance à dix ans de prison, une peine réduite le mois suivant à sept ans en appel, puis annulée fin janvier par la Cour suprême algérienne, qui a renvoyé l’affaire devant le tribunal de Skikda.

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Lundi, le tribunal de Skikda, à 500 km à l’est d’Alger, l’a « condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes », a déclaré à l’AFP Me Salah Dabouz. Sa détention préventive couvrant la peine à laquelle il a été condamné, « il a été remis en liberté », a indiqué son avocat. Le tribunal l’a de nouveau condamné pour les chefs d’« intelligence avec une puissance étrangère » et « incitation à l’attroupement », selon Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), qui a soutenu le blogueur.

M. Touati avait été condamné notamment pour avoir entretenu « avec les agents d’une puissance étrangère des intelligences de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de l’Algérie ou à ses intérêts économiques essentiels », un crime passible de vingt ans d’emprisonnement. Il lui est reproché d’avoir publié sur son blog un entretien vidéo avec un porte-parole des affaires étrangères d’Israël, Etat que ne reconnaît pas l’Algérie.

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Lors de ses deux procès, la Cour avait écarté le chef d’incitation à « s’armer contre l’autorité de l’Etat » – passible de la peine de mort – et deux autres crimes et délits d’atteinte à la sûreté de l’Etat dont était accusé le blogueur pour avoir posté un appel à manifester sur Facebook.

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