« L’heure n’est pas à l’austérité » pour Justin Trudeau

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Le premier ministre canadien Justin Trudeau, à la Chambre des communes, à Ottawa, le 23 septembre.

C’est face à un Sénat très clairsemé, pour respecter les distanciations physiques liées au Covid-19, que la représentante de la reine Elizabeth II au Canada, la gouverneure générale Julie Payette, a lu mercredi 23 septembre le nouveau discours du trône écrit par le premier ministre canadien. Justin Trudeau avait jugé que celui prononcé il y a moins d’un an le 5 décembre 2019, au lendemain de sa réélection à la tête d’un gouvernement minoritaire, était rendu caduc par la pandémie et ses conséquences économiques.

Au grand dam de ses opposants, il avait suspendu l’activité du Parlement à la mi-août, coupant court aux enquêtes parlementaires en cours sur son implication dans le scandale WE Charity (UNIS en français, association caritative qu’il est soupçonné d’avoir favorisée pour l’obtention d’un crédit gouvernemental), avec la promesse de présenter aux Canadiens le nouveau plan d’action du gouvernement face à cette crise sanitaire et économique sans précédent.

« L’heure n’est pas à l’austérité », a assuré le premier ministre, avant de décliner de nombreuses mesures destinées à renforcer le filet social protecteur adopté au printemps pour permettre aux entreprises et employés canadiens de survivre pendant la crise. Parmi elles, on retiendra la prolongation jusqu’à l’été 2022 de la « subvention salariale d’urgence » pour les entreprises – qui prend en charge une partie du salaire des employés du privé – ou encore la facilité de crédits pour les PME en difficulté.

M. Trudeau a également promis l’extension pour les travailleurs du régime de l’assurance-emploi afin de prendre le relais de la « prestation canadienne d’urgence » (2 000 dollars canadiens mensuels, soit 1 280 euros) qui a bénéficié à neuf millions de Canadiens depuis le début de la pandémie, la création d’un régime universel d’assurance-médicaments ou encore la généralisation d’un système de crèches pour promouvoir le travail des femmes, particulièrement touchées pendant cette crise.

Une multitude de mesures destinées à « limiter les inégalités mises en lumière pendant la crise », a justifié Justin Trudeau, mais aussi à relancer l’économie. Le premier ministre a promis la création « d’un million d’emplois grâce aux investissements dans les infrastructures et le secteur social » avec l’objectif affiché de revenir au niveau de chômage d’avant l’arrivée du virus, soit autour de 5,5 %.

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