l’heure est aux ordres qui claquent comme des fouets

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Les républicains qui rechigneraient à soutenir Donald Trump dans l’affaire de la mise en accusation par la Chambre des représentants encourent la qualification de « pourriture humaine », explique dans sa chronique, Gilles Paris, correspondant à Washington.

Publié aujourd’hui à 05h27 Temps de Lecture 3 min.

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Le président américain Donald Trump lors d’un discours à l’Université Benedict, en Caroline du Sud, le 25 octobre.
Le président américain Donald Trump lors d’un discours à l’Université Benedict, en Caroline du Sud, le 25 octobre. EVAN VUCCI / AP

L’heure est aux grands moyens. Aux rangs serrés. Aux ordres qui claquent comme des fouets. Les abonnements de la Maison Blanche aux médias considérés comme des ennemis, le New York Times et le Washington Post, ont été supprimés et l’ensemble de l’Etat fédéral est invité à en faire de même.

Venu s’exprimer dans une université afro-américaine de Caroline du Sud, vendredi 25 octobre, le président américain a pris la parole devant environ trois cents personnes, dont seulement sept étudiants. L’assemblée était composée presque exclusivement de sympathisants invités pour la circonstance.

Les républicains qui rechigneraient à soutenir Donald Trump dans l’affaire de la mise en accusation par la Chambre des représentants sont prévenus. Les réticents, les réfléchis, les élus à états d’âme encourent la qualification de « pourriture humaine » déjà appliquée par le président cette semaine aux « Never Trumper », les rares conservateurs qui ont refusé la transformation du Grand Old Party (GOP) en armée de godillots. Le locataire de la Maison Blanche s’est plaint de subir un « lynchage », un terme pourtant particulièrement délicat à manipuler aux Etats-Unis compte tenu d’une histoire douloureuse en la matière.

Classé « Never Trumper »

Malheur à qui déplaît. Le chargé d’affaires en Ukraine William Taylor peut en attester. Pour avoir conforté par son témoignage, le 22 octobre, la thèse d’un éventuel abus de pouvoir du président des Etats-Unis à des fins politiques personnelles (un chantage à l’aide américaine pour obtenir l’ouverture par Kiev d’enquêtes visant ses adversaires politiques), il a été illico qualifié de « bureaucrate radical non élu » par la porte-parole de la Maison Blanche, Stephanie Grisham. Tiré de sa retraite par le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, l’intéressé, 72 ans, a beau afficher des états de service impeccable – l’académie militaire de West Point, la 101e Airborne, la guerre du Vietnam et une vie de grand commis de l’Etat fédéral – qu’importe : le voici classé « Never Trumper ».

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