L’héritier de Samsung échappe à un nouvel emprisonnement

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Lee Jae-yong, le vice-président de Samsung, à son arrivée au tribunal, à Séoul, le 8 juin.

Le tribunal de Séoul a rejeté, mardi 9 juin, une demande du parquet de placer en détention Lee Jae-yong, le vice-président de Samsung, héritier du premier conglomérat sud-coréen. M. Lee, qui a assisté à l’audience, est accusé de malversations dans le cadre de la fusion, en 2015, de Samsung C & T, société spécialisée dans le commerce et la construction, et Cheil Industries, la holding du conglomérat, pour faciliter la succession à la tête du groupe. Il aurait agi avec Choi Gee-sung et Kim Jong-joong, dirigeants du défunt Bureau des stratégies futures – ex-organe de contrôle de Samsung – et dont le mandat d’arrêt a également été rejeté.

« Les procureurs semblent avoir réuni une quantité considérable de preuves. La responsabilité des accusés devrait être déterminée pendant les audiences du tribunal », a estimé la magistrate Won Jung-sook. « Compte tenu de la gravité de l’affaire et des nombreux éléments présentés, la décision du tribunal est une honte », a réagi le parquet dans un communiqué. Les procureurs voulaient placer M. Lee en détention pour éviter d’éventuelles destructions de preuves.

M. Lee, M. Choi et M. Kim auraient manœuvré pour réduire la valeur de Samsung C & T tout en gonflant celle de Cheil Industries. Pour ce faire, une fraude comptable aurait permis d’augmenter artificiellement de 4 500 milliards de wons (3,3 milliards d’euros) la valeur de Samsung Biologics, une filiale de Cheil Industries.

Un véritable casse-tête

Cette opération s’inscrivait dans le processus de succession à la tête de l’empire, dont le président – et père de Jae-yong –, Lee Kun-hee, est dans le coma depuis une attaque subie en mai 2014. La transmission des participations du père au fils dans le tentaculaire groupe est un véritable casse-tête. Soumis à l’onéreux impôt sur les successions, son règlement devrait se compter en milliards d’euros. L’héritier pourrait devoir céder des parts du groupe et en perdre le contrôle.

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L’absorption de Samsung C & T apportait 4,1 % de Samsung Electronics, le joyau du conglomérat, à Lee Jae-yong sans rien débourser.

Avant même la décision du tribunal, Samsung s’est défendu de toutes malversations, affirmant que la fusion était légale et avait été menée conformément à la loi. D’après l’entreprise, la fraude chez Samsung Biologics a été « correctement réglée sur la base des normes comptables internationales ».

L’ampleur de la corruption sous-estimée

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