L’europhobe Nigel Farage ne se présentera pas aux élections législatives britanniques

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L’ancien trader affirme préférer sillonner le pays pour soutenir les centaines de candidats de son Parti du Brexit lors des élections du 12 décembre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h56

Temps de Lecture 2 min.

Nigel Farage, fondateur du Parti du Brexit, dimanche 3 novembre sur la BBC.
Nigel Farage, fondateur du Parti du Brexit, dimanche 3 novembre sur la BBC. JEFF OVERS / AFP

Il n’y aura pas de huitième tentative – pour l’heure du moins. L’europhobe Nigel Farage a annoncé, dimanche 3 novembre, qu’il ne se présenterait pas aux élections législatives britanniques du 12 décembre, préférant sillonner le pays pour soutenir les centaines de candidats de son Parti du Brexit.

« J’ai réfléchi très fort [à cette question] », a expliqué à la BBC M. Farage, qui a tenté par le passé à sept reprises de se faire élire à la Chambre des Communes. « Est-ce que je trouve un siège et tente de me faire élire au Parlement ou est-ce que je sers mieux la cause en parcourant le Royaume-Uni en long et en large et en soutenant 600 candidats ? j’ai décidé que la dernière proposition est la bonne », a justifié l’ancien trader de 55 ans, confiant ne pas vouloir « passer le reste de sa vie en politique ».

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Les excuses de Boris Johnson

Véhément comme à son habitude, Nigel Farage a profité de l’occasion pour attaquer de nouveau l’accord de sortie de l’Union européenne, difficilement négocié par le premier ministre Boris Johnson. C’est un « Brexit de Remainer », a-t-il ironisé. Les électeurs « doivent comprendre qu’en fait, ce qui est proposé est un lien étroit avec toutes les institutions européennes et une prochaine phase de négociation d’au moins trois ans », a-t-il déclaré.

Figure du camp du « leave » lors du référendum de juin 2016, Nigel Farage avait appelé vendredi Boris Johnson à renoncer à son accord de Brexit et à le rejoindre dans une alliance s’orientant vers un Brexit dur pour les législatives. Une offre vue d’un bon œil par le président américain Donald Trump que Nigel Farage, habitué des coups médiatiques, avait interviewé dans son émission de radio sur LBC jeudi.

Mais Boris Johnson a décliné la proposition et le Parti du Brexit présentera donc ses propres candidats. Créé l’an dernier, le parti de Nigel Farage était arrivé en tête lors des élections européennes en mai, et constitue une menace de taille pour le parti conservateur. Dimanche, Boris Johnson a tenté de limiter la casse auprès de son électorat pro Brexit en présent ses excuses pour avoir échoué à mettre en œuvre le divorce au 31 octobre.

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Arrivé au pouvoir en juillet en promettant le Brexit « coûte que coûte » fin octobre, Boris Johnson avait juré qu’il préférerait être « mort au fond d’un fossé » plutôt que demander un troisième report. Mais il a dû manger son chapeau et demander un délai jusqu’au 31 janvier, son accord de divorce négocié avec Bruxelles n’ayant pas passé l’épreuve du Parlement. Le dirigeant conservateur a exprimé ses « profonds regrets » dimanche sur Sky News et défendu l’accord de sortie difficilement négocié avec l’UE. « Quiconque regarde notre accord peut constater que c’est un excellent accord », a martelé Boris Johnson.

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