l’Europe ne parvient toujours pas à s’accorder

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Réunis à Paris, lundi, les Etats membres n’ont pas trouvé de mécanisme pérenne de débarquement et de répartition des personnes secourues en mer.

Par et Publié aujourd’hui à 03h58

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Des migrants, secourus par le navire de sauvetage « Alan-Kurdi », de l’ONG allemande Sea-Eye, sont amenés à La Valette (Malte), le 7 juillet.
Des migrants, secourus par le navire de sauvetage « Alan-Kurdi », de l’ONG allemande Sea-Eye, sont amenés à La Valette (Malte), le 7 juillet. MATTHEW MIRABELLI / AFP

Un accord devait être trouvé, jeudi 18 juillet, à Helsinki, à l’occasion d’une réunion informelle. Puis les discussions avec des représentants de l’ensemble des pays européens devaient se poursuivre lundi 22 juillet à Paris. Finalement, rendez-vous a été donné début septembre à La Vallette, la capitale maltaise.

Malgré les soubresauts de la diplomatie européenne, les Etats membres ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord sur un mécanisme temporaire de débarquement des migrants secourus en Méditerranée, plus d’un an après la décision du ministre italien de l’intérieur Matteo Salvini (extrême droite, Ligue) de fermer ses ports aux navires humanitaires.

Paris, qui est à l’initiative de la réunion d’Helsinki avec l’Allemagne et la Finlande – qui assure la présidence de l’Union européenne (UE) –, se veut optimiste et souligne que de plus en plus de pays sont prêts à participer à la répartition des migrants débarqués en Europe. Lundi soir, la Commission parlait à son tour d’un résultat « satisfaisant », d’un « demi-succès ».

« Une crise des morts »

« Quatorze Etats-membres à ce stade m’ont donné leur accord », a déclaré, lundi, Emmanuel Macron, depuis l’Elysée, à l’issue d’un entretien avec le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi, et le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) Manuel de Carvalho Ferreira Vitorino. Huit de ces Etats ont véritablement « acté de leur participation », a précisé le président de la République. Il s’agit du Luxembourg, du Portugal, de la Lituanie, de la Croatie et de l’Irlande. Quant à ceux qui n’ont pas encore formellement sauté le pas, « ils veulent s’assurer que l’initiative ne générera pas davantage de flux », décrypte une source au ministère français de l’intérieur.

« Nous ne vivons plus une crise des arrivées, a pourtant insisté Antonio Manuel de Carvalho Ferreira Vitorino, le directeur de l’OIM. Par contre nous vivons une crise des morts. »

Depuis un an, chaque débarquement dans un port européen de migrants secourus par des navires d’ONG au large de la Libye nécessite de laborieuses négociations préalables entre Etats membres afin qu’un accord de répartition soit trouvé.

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