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Que s’est-il vraiment passé dans l’après-midi du 26 mai ? Quand et comment a été tué Raphaël Yanyi, le juge qui, la veille encore, présidait avec opiniâtreté les audiences du procès le plus politique et le plus retentissant de ces dernières années, celui de Vital Kamerhe ? L’affaire, pleine d’incohérences, défraie la chronique.
Le 16 juin, le ministre congolais de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende, a affirmé que le magistrat de 55 ans était décédé dans la nuit du 26 au 27 mai « des suites d’une hémorragie intracrânienne résultant d’un traumatisme cranio-encéphalique ». Le rapport d’autopsie, rendu public le même jour, révèle que Raphaël Yanyi a reçu des coups « à un endroit très sensible du crâne », explique à Jeune Afrique Célestin Tunda Ya Kasende, et que ces coups « ont provoqué une coagulation du sang au niveau de la tête et qu’ils sont la cause principale de la mort ». Le ministre a donc annoncé « l’ouverture d’une enquête judiciaire devant permettre d’élucider les circonstances de ce meurtre, d’en identifier les auteurs et de les sanctionner avec toute la rigueur de la loi ».
Un meurtre donc, alors que dans les heures qui avaient suivi le décès, Miguel Bagaya, chargé des opérations de la police nationale, assurait que Raphaël Yanyi avait « succombé des suites d’une crise cardiaque » tandis que tout Kinshasa bruissait des rumeurs les plus folles.
Cette nouvelle version pose pourtant question. Ne serait-ce que parce qu’à l’autopsie, les deux médecins légistes (dont l’un a été mis à disposition par la Monusco) ont retrouvé des traces de « substances toxiques » dans l’organisme du défunt. Célestin Tunda Ya Kasende assure toutefois qu’elles étaient présentes « à dose non létale » et que l’empoisonnement n’est donc pas la cause du décès. Le juge, insiste-t-il, a succombé à des coups portés à la tête.
Sous protection constante
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