L’étoile ternie de Justin Trudeau, menacé par son rival conservateur

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Le premier ministre canadien libéral, candidat à sa succession aux élections de lundi, présente un bilan controversé, notamment sur le climat.

Par et Publié aujourd’hui à 10h45

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Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, et son rival conservateur Andrew Scheer lors d’un débat à Gatineau, le 10 octobre.
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, et son rival conservateur Andrew Scheer lors d’un débat à Gatineau, le 10 octobre. POOL New / REUTERS

La dernière ligne droite a été difficile. Après quatre ans passés au pouvoir, le premier ministre canadien sortant, Justin Trudeau, sait que les derniers sondages le donnent au coude-à-coude avec son rival du Parti conservateur, Andrew Scheer, inconnu il y a encore quelques mois. Le fringant chef du gouvernement, né le jour de Noël en 1971 et fils du flamboyant Pierre Elliott Trudeau, lui-même premier ministre pendant quinze ans, sait que l’effet de surprise de sa victoire en 2015 s’est largement estompé. Lui qui n’a eu aucun mal à tourner la page de l’austère Stephen Harper et à incarner le renouveau d’un pays en proclamant « Canada is back » doit désormais défendre son bilan lors des élections fédérales, lundi 21 octobre.

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Certes, celui-ci est plutôt flatteur en matière économique. Devant son public, lors des derniers meetings de campagne, dans le centre et l’ouest du pays, il n’a cessé de rappeler que la croissance se portait plutôt bien, que 1,2 million de nouveaux emplois net ont été créés, que l’allocation canadienne pour enfant a été réévaluée, que le chômage est faible – le taux est à 5,7 %, tout près de son plus bas niveau depuis au moins quarante ans – et que les investissements ont permis de sortir 900 000 personnes de la misère.

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D’après une équipe de chercheurs de l’université Laval, dirigée par les professeurs du département de science politique Lisa Birch et François Pétry, le gouvernement Trudeau a réalisé 77,9 % des promesses faites par son Parti libéral en 2015. Sur les 353 promesses compilées, 91 étaient encore en voie de réalisation ou partiellement réalisées (7,1 %), et 25 n’avaient pas été tenues (15 %). Surtout, le chef du gouvernement a fait adopter des mesures difficiles à faire passer aux yeux d’une frange de l’opinion publique, comme la légalisation du cannabis à usage récréatif ou encore l’accueil de 40 000 réfugiés syriens, soit davantage que les Etats-Unis voisins.

Les promesses non réalisées par le gouvernement sont parmi les plus symboliques

Le problème, ont souligné de nombreux spécialistes, est que les promesses non réalisées par son gouvernement sont parmi les plus symboliques. En matière climatique, le Canada est encore loin d’atteindre ses objectifs répétés depuis la signature de l’accord de Paris, conclu lors de la COP21, en décembre 2015. De quoi contrarier une partie de l’électorat jeune qui avait massivement voté pour Justin Trudeau.

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